Cette semaine, Johanna Simon-Deblon dévoile sa vision de la féminité, et Brendon Burton photographie des villes fantômes. Voici nos coups de cœur de la semaine.
Johanna Simon-Deblon
« La culture des images nous pousse à exploiter les différentes facettes de notre individualité, plutôt qu’à nous forger une identité profonde et unique », c’est à partir de ce constat que Johanna Simon-Deblon, 22 ans, a commencé à travailler sur une mise à jour de la vision de la féminité. Par le biais de l’auto-fiction, l’artiste questionne l’entrée dans le monde adulte.
© Johanna Simon-Deblon
Brendon Burton
Entre 2015 à 2017, Brendon Burton a voyagé à travers l’Ouest nord-américain. Il immortalise ce périple avec sa série Western Gothic, une collection de villes « à moitié désertes ». Pourquoi photographier les villes fantômes? Pour « créer de la tension et une ambiance inquiétante seulement avec une image ». L’enfance de l’artiste explique aussi cet intérêt pour le vide et le mystérieux : « J’ai grandi dans une région rurale de l’Oregon et j’ai toujours été intéressé par le fanatisme qui découle de ces lieux isolés. »
© Brendon Burton