Focus sur les cinq découvertes préférées des lecteurs, présentées en avril 2021 sur le site de Fisheye : Robin Lopvet, Wiktoria Wojciechowska, Pacifico Silano, Charlotte Mariën, et Matthieu Chazal.
1. Robin Lopvet
« À défaut de trouver un sens à la vie, j’essaye de trouver une absence de sens, mais qui dit tout de même quelque chose »
, explique Robin Lopvet. Cet artiste-photographe, et maître de Photoshop, fabrique des images déjantées avec un humour terriblement cynique. Animaux à plusieurs têtes, visages de chiens dans les nuages, un canard avec une tête de cheval… Ses compositions sont autant de créatures absurdes qui bouleversent les règles de la vraisemblance. Celui qui dit être « connu sur internet pour avoir fait le meme du chien dans la tempête de sable », repense le rôle du 8e art en lui retirant toute légitimité à l’objectivité.
© Robin Lopvet
2. Wiktoria Wojciechowska
C’est en 2019 que la photographe polonaise Wiktoria Wojciechowska a amorcé un projet de recherches mêlant installation, photographie et performance. Elle affiche avec The Study of Traces un leitmotiv clair : créer des empreintes d’éléments naturels sur le corps, des sculptures éphémères sur la peau. Autant de constructions issues de la nature. « Les branches, les feuilles ou les herbes symbolisent un enchevêtrement avec l’environnement », précise l’artiste.
© Wiktoria Wojciechowska
3. Pacifico Silano
Fasciné par la faculté de l’image à évoluer au fil du temps, l’artiste visuel Pacifico Silano ne cesse d’explorer l’histoire. Dans I wish I never saw the sunshine, il se réapproprie l’iconographie d’anciennes revues érotiques queer et tisse un récit complexe, entre émeutes symboliques et deuil personnel.
© Pacifico Silano
4. Charlotte Mariën
Avec une approche expérimentale au noir et blanc intense, la photographe belge Charlotte Mariën arrache à la nuit des figures sensiblement allégoriques. Ces derniers nous tendent la main, et nous invitent à interroger le rôle de l’image photographique.
© Charlotte Mariën
5. Matthieu Chazal
Photographe poète et vagabond, c’est en Iran que Matthieu Chazal a réalisé ces Chroniques. Un recueil d’errances capturées en noir et blanc et à l’argentique, figeant ses impressions d’un territoire aussi beau que mystérieux. Au cœur de ce pays qui intrigue, il explore, et aborde différents thèmes, notamment la division genrée de l’espace public. Un périple solitaire, qui nous arrache à la routine du quotidien. Entretien.
© Matthieu Chazal
Image d’ouverture © Robin Lopvet