Instants de vie et souvenirs figés, support numérique ou argentique, scène spontanée et pauses poétiques, la sélection Instagram #402 de cette semaine révèle la vie et ses protagonistes sous toutes leurs coutures.
@slomakin
L’artiste russe Daniil Slomakin capture ses muses, souvent féminines, dans des décors difficilement identifiables. Plans resserrés, néons aux lumières exacerbés, et fumées viennent compléter ses représentations au goût de rébellion pour certaines.
© Daniil Slomakin / Instagram
@cellina_lai
Originaire de Taïwan, Cellina Lai s’amuse des couleurs et des perspectives dans ses clichés. Elle fige la vie de son pays et de ses habitant·es en exploitant les lignes des bâtiments urbains qui l’entourent pour mettre en relief l’individu.
© Cellina Lai / Instagram
@ht_gongon
Les clichés du Coréen Jaegon Lee, inconditionnel de l’argentique, subjuguent par leur délicatesse. Plutôt que de se rapprocher de ses modèles, le photographe préfère se promener dans les rues, ou prendre de la hauteur – et laisser intact ce qui s’offre à son regard.
© Jaegon Lee / Instagram
@gabyba33
Gabi Ben Avraham, Israélien, est un photographe de rue, toujours dans l’attente que la ville s’éveille, et de rendre par l’image le surréel qui naît du chaos. Dans ses images, les éléments se parlent entre eux, et valsent ensemble dans une avalanche de couleurs et de formes.
© Gabi Ben Avraham / Instagram
@sarahbonaci
Polaroïd ou argentique, manipulées ou abîmées, les photographies de Sarah Bonaci, nous viennent d’un autre espace – celui du souvenir. Ses œuvres, où les corps se confondent avec le paysage, se lisent comme des fragments, qui convoquent l’impermanence des choses.
© Sarah Bonaci / Instagram
Image d’ouverture : © Jaegon Lee / Instagram