Nicolas Kern : les couleurs du temps

30 octobre 2020   •  
Écrit par Lou Tsatsas
Nicolas Kern : les couleurs du temps

« Dès mes premières ébauches, j’entame un processus : j’ajoute et j’enlève des couches, je polis une idée jusqu’à toucher la perfection. J’aime réfléchir à la lumière que je choisis pour une certaine image, l’émotion qu’elle représente et suscite. Le temps est au cœur de mon travail. Idéalement, j’aime laisser de côté mes clichés quelques jours avant de les éditer », raconte Nicolas Kern. Le photographe de 35 ans a quitté son Autriche natale pour New York dans les années 2000, afin de devenir l’assistant d’Annie Leibovitz. « Je voulais tout apprendre sur le médium, pour que la technique devienne une seconde nature, et ne freine pas ma créativité », se souvient-il. Il développe aujourd’hui une œuvre influencée par l’esthétique de la mode et la peinture, où les corps et les objets se mélangent pour créer un ensemble élégant et texturé. Sa plus grande source d’inspiration ? La patine – un dépôt qui se forme progressivement sur les objets et transforme les couleurs au fil du temps. « Qu’elle soit sur des visages, des objets ou des lieux, elle raconte notre histoire : qui nous sommes, et d’où nous venons », ajoute l’artiste.

© Nicolas Kern

 

© Nicolas Kern© Nicolas Kern

 

© Nicolas Kern

 

© Nicolas Kern© Nicolas Kern

© Nicolas Kern

© Nicolas Kern© Nicolas Kern

 

© Nicolas Kern

 

© Nicolas Kern© Nicolas Kern

 

© Nicolas Kern

© Nicolas Kern

Explorez
La sélection Instagram #489 : chambre vermeille
© Maša Stanić / Instagram
La sélection Instagram #489 : chambre vermeille
La couleur rouge a une place toute particulière en photographie. Dans les laboratoires de tirages, elle éclaire la pénombre et révèle...
14 janvier 2025   •  
Écrit par Marie Baranger
Entre ombre et lumière, Sarah Moon illumine le 7 à 9 de Chanel
© Sarah Moon
Entre ombre et lumière, Sarah Moon illumine le 7 à 9 de Chanel
La première édition du 7 à 9 de Chanel a réuni, au Jeu de Paume, l’emblématique photographe et cinéaste Sarah Moon, l’étudiante en art...
13 janvier 2025   •  
Écrit par Cassandre Thomas
Contenu sensible
Aldo Giarelli, le queer au corps
© Aldo Giarelli
Aldo Giarelli, le queer au corps
Photographe de mode, Aldo Giarelli restitue dans sa dernière série, We are Everywhere, des corps queers à la fois sexualisés et divers.
10 janvier 2025   •  
Écrit par Hugo Mangin
La sélection Instagram #488 : étoffe caméléon
© Theresa Maria / Instagram
La sélection Instagram #488 : étoffe caméléon
Les artistes de notre sélection Instagram de la semaine jouent avec le grain, dansent avec les mailles, ou impriment des images sur des...
07 janvier 2025   •  
Écrit par Marie Baranger
Nos derniers articles
Voir tous les articles
Jean Ranobrac : des imaginaires queers iconiques
© Jean Ranobrac
Jean Ranobrac : des imaginaires queers iconiques
Jean Ranobrac est artiste et photographe. Magicien de la retouche, il est connu pour ses univers queers déjantés. Après avoir arpenté les...
À l'instant   •  
Écrit par Costanza Spina
Sony World Photography Awards : la photographie à la fleur de l'âge
© Thapelo Mahlangu, South Africa, Shortlist, Student Competition, Sony World Photography Awards 2025
Sony World Photography Awards : la photographie à la fleur de l’âge
Les Sony World Photography Awards annoncent les finalistes de ses deux compétitions célébrant les jeunes photographes à travers le monde...
21 janvier 2025   •  
Écrit par Fisheye Magazine
Balázs Turós et le quotidien de sa grand-mère atteinte de démence
© Balázs Turós
Balázs Turós et le quotidien de sa grand-mère atteinte de démence
Confronté à la maladie de sa grand-mère et à ses propres questionnements existentiels, le photographe hongrois Balázs Turós sonde l’âme...
21 janvier 2025   •  
Écrit par Agathe Kalfas
La sélection Instagram #490 : jardin secret
© Talya Brott / Instagram
La sélection Instagram #490 : jardin secret
Les artistes de notre sélection Instagram de la semaine confectionnent un nid douillet. Sur leurs images se dévoilent un cocon familial...
21 janvier 2025   •  
Écrit par Marie Baranger