Cette semaine, Brigitte Patient s’est rendue au Vannes Photos Festival, un événement placé sous le signe du cinéma. Lumière sur le portraitiste Yann Rabanier, puis sur le photographe Frédéric Noy, venu d’Ouganda.
Jusqu’au 13 mai, le Vannes Photos Festival propose douze expositions autour du septième art. Un parcours organisé dans toute la ville, qui regroupe les œuvres de Raymond Cauchetier, Cédric Klapisch, ou encore du Studio Harcourt. Au milieu de ce beau monde, Brigitte Patient s’intéresse à Yann Rabanier, un jeune portraitiste, et à son projet intitulé Je vais essayer d’être rapide, une phrase qu’il répète à ses modèles lorsqu’il les rencontre. Très demandé, le photographe réalise parfois jusqu’à dix-sept clichés par jour, un travail colossal. Le jeune homme, très imaginatif, travaille sur croquis, et recréé ensuite ses réalisations avec ses modèles. Une belle découverte.
© Yann Rabanier
Brigitte Patient nous guide ensuite vers le port, où sont exposés les tirages colorés de Frédéric Noy. Le photographe, qui vit en Ouganda, s’intéresse à Wakaliwood, une industrie cinématographique créée dans les bidonvilles de Kampala. Indépendant depuis 1962, l’Ouganda a enduré de nombreuses guerres civiles. Cette violence, couplée aux inégalités sociales très présentes dans la capitale, forge l’identité de Wakaliwood. Leurs réalisations, inspirées par les combats de Bruce Lee, placent l’action au centre de l’histoire. Des récits où le bien triomphe toujours.
© Frédéric Noy / Cosmos
Image d’ouverture : © Dennis Stock/Magnum Photos