Pendant quinze jours, suivez au quotidien le voyage en Chine de Benoît Baume, le fondateur de Fisheye, parti à la rencontre de la photographie dans l’empire du Milieu. Revivez à travers ce premier épisode, notre arrivée à Xiamen.
Le vol jusqu’à Canton, puis Xiamen, fut relativement agréable, même si l’arrivée en Chine demeure anxiogène, tant le temps semble filer plus vite ici. Dans cette ville en pleine évolution, j’ai eu ce matin des difficultés à trouver le centre du festival Jimei x Arles Festival. Sam Stourdzé, le cofondateur de cette 3e édition, nous accueille au sein du Three Shadows Photography Art Centre. Cet espace est une réplique du centre privé dédié à la photographie à Pékin fondé par les photographes sino-japonais, Rong Rong et INRI.
Créé par Sam Stourdzé et Rong Rong, le Jimei x Arles Festival accueille 40 expositions, dont huit sont issues de la dernière édition des Rencontres d’Arles. Je redécouvre entre autres Les Gorgan de Mathieu Pernot, Superfacial d’Audrey Tautou, Early Works de Joël Meyerowitz, ou encore Iran, année 38, avec 66 photographes iraniens, qui bénéficie d’un accrochage bien plus aéré et agréable que cet été. Demain, nous vous parlerons des autres expositions présentant principalement des photographes chinois.
Entrée du centre d’exposition de Jimei qui accueille sur près de 14 000 m2 les expositions du festival © Fisheye
Inri, artiste et épouse de Rong Rong, reçoit Fisheye et offre le catalogue des dix ans de Three Shadows © Fisheye
Benoît Baume et Sam Stourdzé rentrent au centre Three Shadows de Xiamen © Fisheye
Exposition de Yo Mo, A story of a small town, sur les minorités et villages ruraux en Chine © Fisheye
Sam Stourdzé devant les objets photographiques de Tang Zehui © Fisheye