Circulation(s) 2020 : une édition d’anniversaire mémorable

10 mars 2020   •  
Écrit par Lou Tsatsas
Circulation(s) 2020 : une édition d’anniversaire mémorable

La 10e édition du Festival Circulation(s) est ouverte jusqu’au 9 août. Pour célébrer cette décennie de photographie, l’événement réserve au public de nombreuses surprises. Vous ne savez pas où donner de la tête ? Fisheye vous guide !

Cette année, le Festival Circulation(s) célèbre son 10e anniversaire. Porté par l’association FETART et l’œil de la directrice artistique Audrey Hoareau, l’événement promet une fois de plus de révéler les talents européens émergents. Pour célébrer cette première décennie, Circulation(s) voit les choses en grand. Au programme, un week-end inaugural de festivités, combinant visites gratuites, œuvres et performances inédites, et autres surprises.

Entrez dans la danse

Fascinée par le croisement des arts, Morvarid K développe, en compagnie des danseurs Yuko Kaseki et Sherwood Chen une œuvre hybride, mêlant support photographie et chorégraphie. Entrez également dans la danse avec Charlotte Mano, épaulée par Muriel Nisse, la danseuse Xiao Yi Liu et les musiciens de Talbot et Deru, qui imagine quant à elle un huis clos fantasque croisant photographie thermique, mouvements et vidéo. Robert Maurice Debois, notre extraterrestre favori, organisera un show en roller à découvrir tout au long du week-end. Les films de Billie Thomassin, Kourtney Roy et Augustin Rebetez seront également diffusés toutes les heures durant deux jours. Enfin, Circulation(s) fête ses 10 ans en grande pompe : une birthday party gratuite se tiendra à la Folie, au Parc de la Villette, à partir de 21h samedi ! Une belle manière de déclarer ouverte l’édition 2020.

© Charlotte Mano© Brice Krummenacker

© à g. Charlotte Mano, à d. Brice Krummenacker

Une immersion originale

La programmation ne s’arrête pourtant pas là, les 21 et 22 mars, Circulation(s) organise, en partenariat avec Fisheye, la seconde édition des FUJIFILM X-PHOTO GAMES, un Espace Game insolite autour du 8e art. Seul ou en équipe, vous êtes invité à réaliser une série de défis – énigmes et autres challenges photographiques. À la clé ? De nombreuses surprises et plusieurs cadeaux à remporter. Inscrivez-vous rapidement par ici !

Plusieurs conférences viendront compléter le programme 2020. La première d’entre elles, organisée le 18 mars, aura pour thème : Et demain ? Critique et anticipation photographiques sur l’environnement et ses changements. Un débat aussi actuel que fascinant autour d’une crise écologique sans précédent. L’occasion de s’immerger de manière originale dans cette sphère artistique émergente.

Une occasion de (re)découvrir des œuvres

Difficile de trouver le temps de visiter toutes les salles d’exposition ? On vous propose une sélection d’auteurs, qui ont su nous toucher. Des photographes dont les œuvres ont déjà été publiées sur les pages de notre magazine ou notre site Internet. Une occasion en or de découvrir les œuvres qui vous ont plu dans le cadre d’un festival. Diplômé des Gobelins, Maxime Franch se spécialise dans le portrait, privilégiant une démarche intime et sociale. Avec Les Invisibles, il redonne une place d’honneur aux sans-abri, « ceux qu’on ne regarde pas, à qui on ne parle pas, à qui l’on n’offre qu’un sourire gêné, et parfois une pièce, ceux que l’on oublie aussitôt », précise-t-il. Jan Hoek, auteur déluré, aime jouer avec la notion de normalité. Il réalise Boda Boda Madness en s’associant au créateur de mode ougando-kényan Bobbin Case. Dans cette série de portraits, les taxis-motos de Nairobi brillent de mille feux, présentant avec fierté leurs montures et uniformes customisés.

Née en 1995, Margaux Senlis présente d’ores et déjà une œuvre d’une grande maturité. Avec UXO (UneXploded Ordnance – Munition Non Explosée), elle met en lumière le danger causé par des restes d’explosifs de la guerre du Vietnam. À l’aide d’une esthétique sublime aux tons pastel, elle lève le voile sur les risques qu’encourent les habitants des zones non déminées. Ioanna Sakellaraki, photographe grecque, a quant à elle voyagé jusqu’à la péninsule de Magne, inspirée par le chant des lamentations venu de la Grèce antique, à la recherche de traces du deuil et du chagrin – un périple, précipité par le décès de son propre père, qu’elle relate dans The truth is in the soil.

 

Toutes les informations sur le week-end inaugural du Festival sont à retrouver sur la page Facebook de l’événement.

 

Fisheye a d’ailleurs dédié le dossier de son tout dernier numéro aux dix ans de Circulation(s). Venez le feuilleter lors de la soirée de lancement, organisée jeudi 12 mars à la Fisheye Gallery ! 

© Maxime Franch

© Maxime Franch

© Jan Hoek

© Jan Hoek

© Margaux Senlis© Margaux Senlis

© Margaux Senlis

© Ioanna Sakellaraki© Ioanna Sakellaraki

© Ioanna Sakellaraki

Image d’ouverture : © Jan Hoek

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