Fisheye #54 est sorti ! Disponible en kiosque et sur notre store, ce nouvel opus vous propose une nouvelle fois de plonger dans des récits immersifs et passionnants… Ainsi qu’une programmation arlésienne fournie !
Métavers, expérimentations visuelles, histoires intimes et spectaculaires… Intitulé Éclipse, le nouveau numéro de Fisheye projette sa lumière sur des projets tous plus passionnants les uns que les autres. « J’aime l’été, je crois que fondamentalement, j’ai toujours aimé ce moment de pause, où l’ordre des possibles semble se disloquer », confie Benoît Baume, directeur de Fisheye dans son édito. Et, comme pour nourrir cette affirmation, notre nouveau numéro vous entraîne dans un dédale d’œuvres titillant notre imagination. Au menu, tout d’abord, notre programmation arlésienne : Delphine Diallo, Théo Gosselin et Sandrine Elberg nous entraînent dans des voyages en terres sauvages, astrales ou plasticiennes. Des univers aussi contrastés que surprenants.
Et dans notre désormais traditionnel cahier central se trouve une collection de six récits incarnés. Dans Éthanol, Nicolas Serve fait l’état d’une sombre addiction, l’alcoolisme, et du rôle salvateur de la photographie dans son parcours. Une plongée commentée avec sincérité par Christian Caujolle. Kyle Jeffers allie couleur et surréalisme pour construire des images loufoques aux multiples interprétations. En Espagne, Sylvie Hugues trouve le courage d’exorciser un traumatisme ancien : l’assassinat de sa mère. Une enquête à la poésie troublante. Chloé Milos fait d’Écosystèmes un recueil onirique donnant à voir la diversité des êtres vivants et interroge, en contrepoint, la place de l’homme au sommet de la chaîne alimentaire. Avec Les Fulguré·e·s, Téo Becher et Solal Israel partent à la rencontre d’un groupe d’une quinzaine de personnes ayant survécu à un coup de foudre. Un événement si rare qu’on en ignore souvent les conséquences. Enfin, fasciné par les agents neurotoxiques utilisés contre les populations, Seba Kurtis imagine une série graphique où les réactions chimiques pénètrent et détruisent les photos, comme les poisons attaquent la peau.
© Fisheye Magazine
Image d’ouverture : © Philotheus Nisch