
Fisheye #74 sera disponible en kiosque ce samedi 8 novembre ! En ce mois consacré à la photographie, notre nouveau numéro s’intéresse à la responsabilité éthique du médium, de même qu’aux grands événements qui rythmeront les semaines à venir.
« Le marché du tirage photographique traverse une crise sévère, profonde, presque existentielle. Les cotes stagnent, les collectionneur·ses se raréfient, les galeries se battent pour survivre. Collectionner la photographie contemporaine relève désormais moins de l’investissement que de la conviction. Pourtant, une nouvelle génération apparaît : la Gen Z, qui achète des photographies en ligne, paie parfois en crypto et cherche avant tout du sens. Plus d’images décoratives, mais des œuvres qui racontent le monde et qui remuent. Une révolution silencieuse se dessine : un goût plus éthique que spéculatif », écrit Benoît Baume, fondateur du magazine, dans son édito. Disponible en kiosque à compter de samedi et intitulé Éthique, Fisheye #74 explore ainsi, comme son nom l’indique, les contours de la notion d’éthique dans le 8e art.



7,50 €
Responsabilité du regard et multitude d’événements
Comme à l’accoutumée, le magazine s’ouvre sur un dossier thématique. Vous y retrouverez notamment une analyse détaillée autour de la responsabilité du regard, de la relation que les photographes entretiennent avec les images, avec les sujets saisis et, plus largement, autour du rapport à l’autre et au monde. Tout compte fait, vous y verrez comment la pratique épouse l’éthique, comment elle se façonne à son contact. Notre rubrique « Dans l’œil de » rend hommage à Antoni Lallican, décédé le mois dernier dans le Donbass, en Ukraine. Au cours de sa carrière, le photoreporter immortalisait les êtres qui font face à la guerre. Ses proches témoignent.
Le cahier central prolonge ces réflexions. Alexis Pazoumian donne à voir le Haut-Karabagh et sa population, meurtrie par des décennies de conflit, qui résistent. Zexuan Zeng confronte mémoire et histoire officielle quand Kincső Bede se réapproprie ses blessures pour mieux les transcender. Ian Cheibub place la spiritualité au cœur de son œuvre. Flore Prébay, actuellement exposée à la Fisheye Gallery, matérialise ses sentiments face à la lente disparition de sa mère, atteinte de la maladie de Charcot. Vuyo Mabheka réinvente ses archives d’enfance tandis qu’Emilio Azevedo s’intéresse aux documents militaires de l’Amazonie.
Au fil des pages, nous vous présentons également la nouvelle exposition du musée des Arts décoratifs de Paris, consacrée à Guénaëlle de Carbonnières. Nous vous parlons tout autant des festivals, salons et foires Photo Days, Flow, PhotoSaintGermain, A ppr oc he et Paris Photo. Dans ce numéro, nous nous faisons l’écho d’une multitude d’autres événements à découvrir dans les prochains mois.
Retrouvez Fisheye #74 : Éthique dans les kiosques et sur notre boutique en ligne.


