En parallèle de l’exposition Femmes en regard, dédiée aux artistes féminines, la Maison Guerlain a lancé un cycle de conférences, donnant la parole à ces autrices. Diffusées en replay sur son site, découvrez cette semaine la conférence de Valérie Belin !
La Maison Guerlain présente, chaque année, une exposition dédiée au 8e art. Pour son édition 2021, elle fait place aux grandes autrices françaises avec Femmes en regard. Quatorze artistes, quatorze femmes à la renommée internationale qui ont contribués, chacune à leur manière, à sculpter le paysage de la photographie contemporaine. Depuis le 15 avril, Guerlain a lancé un cycle de conférences animé par Anaïs Viand, rédactrice en chef web de Fisheye. À travers ces interviews diffusés en direct tous les jeudis à 18h30, les photographes nous plongent dans leur univers et dévoilent les coulisses de leurs approches artistiques. Leurs carrières, leurs recherches, les obstacles qu’elles ont dû surmonter, et surtout comment elles ont su affirmer leur statut de femme photographe. Aujourd’hui, découvrez l’entretien de Valérie Belin qui s’est tenu le 15 avril. Au cours de cet échange, la photographe a expliqué son rapport à la lumière, à la métamorphose et à l’identité.
Née en 1964 à Boulogne-Billancourt, Valérie Belin a étudié la photographie à l’École des Beaux-arts de Versailles, puis à l’École nationale supérieure d’art de Bourges. Elle a complété son parcours en étudiant la philosophie de l’art. Avec 45 séries à son actif, l’artiste n’a cessé d’étudier le corps, les choses, les êtres, ainsi que leurs métamorphoses et leurs sublimations. Un travail nourri par une fascination pour la lumière et la matière. « Le travail d’un photographe, c’est arriver à sortir de ce magma. Ce qui fait que la vie est une chose insignifiante quand on la regarde sans une vision artistique qui parvient à dégager l’essence du sujet », a-t-elle précisé pendant la discussion.
Accessibles à tou·tes, le replay des conférences sont diffusés sur le site de Guerlain. Pour revoir l’entretien avec Valérie Belin, c’est par ici !
© Valérie Belin