« Je m’inquiète facilement. Ce sentiment est quelque peu gênant, car il consomme beaucoup d’énergie. L’inquiétude me fascine au point que j’ai choisi de l’étudier. Pourrais-je trouver ce sentiment de malaise dans la nature ? Chez la personne qui me fait face ? Est-ce que je projette tout cela sur mon environnement ? J’étais intriguée. Et puis la Covid-19 a frappé, et cette agitation était partout. Voilà que les journaux étaient gorgés de récits dystopiques sur le monde. On nous donnait l’impression d’un nouvel ordre. Je m’intéresse aussi beaucoup à la condition humaine – sous tous ses aspects – et je suis attirée par la complexité et la fluidité qui existent entre les opposés. J’explore la tension qui existe dans la vie de tous les jours tout en reliant des éléments présentant de la vulnérabilité, de la force, de l’étrangeté ou encore de la banalité. Haruki Murikami, David Lynch ou encore Marie Sjøvold m’inspirent au quotidien », explique Janne Amalie Svit, une photographe installée en Norvège, dans une région que beaucoup considèrent comme étant « au milieu de nulle part », et qui témoigne dans sa série Unrest, son agitation intérieure.
Janne Amalie Svit photographie l’agitation humaine
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