Dans notre sélection Instagram de la semaine, la ville transpire. Le béton et l’architecture sont témoins de la vie à cent à l’heure des citadin·es. Les photographes capturent les pas qui battent le pavé, les buildings qui grattent le ciel, les néons qui éblouissent les passant·es et les visages anonymes qui se fondent dans la fourmilière.
@uro_su4153
Les multiples expositions d’Uros traduisent l’effervescence urbaine. Le photographe japonais installé à Aichi joue avec les perspectives, efface les lignes tangentes et transpose la vitesse. Il embarque celui·celle qui observe dans un monde vertigineux qui suggère, plus qui ne montre.
@matthieu.qua
Pour Matthieu Quatravaux, la ville est un terrain de jeu. Installé à Séoul, l’artiste met en scène ami·es et modèles dans les quartiers qui dessinent les contours de la capitale coréenne. Enseignes de magasins, skylines emblématiques et trottoirs deviennent les décors de clichés pop à la limite du surréalisme.
@t_o_i_n_s_p_i_r_e
Sandrine aime les citadin·es qui marchent. Petits talons ou chaussures de sport, la photographe saisit autant les pas en mouvement que le sol pierreux de la ville qui supporte les danses de ses habitant·es, tantôt pressées, tantôt clairsemées.
@ifeelsoblu
Embouteillages, cabines téléphoniques et fils électriques sont les toiles de fond des photographies de Blu. Devant ces paysages typiques de Taïwan s’amusent un groupe de copines, une amante ou une mannequin professionnelle. L’artiste cherche des expressions espiègles pour contraster avec la dureté de l’agglomération urbaine.
@abrilliantart
Abril Diaz immortalise les rues américaines avec délicatesse. Les gratte-ciel s’élancent dans les nuages, les carrefours se peuplent de véhicules motorisés, et les étalages de fruits et légumes s’installent sur le bitume ensoleillé. De New York à San Francisco, son obturateur vit au rythme effréné de la cité.