Linda Mestaoui dresse un portrait de la jeunesse de Villiers-le-Bel (Val-d’Oise) dix ans après les émeutes, tandis qu’Eduardo Asenjo Matus tente de décrypter les mouvements urbains. Découvrez les coups de cœur de la rédaction.
Linda Mestaoui
Dix ans après les émeutes de Villiers-le-Bel, Linda Mestaoui consacre une série photographique à la jeunesse : Back in the Hood. « C’est une ville qui compte beaucoup pour moi et qui comptera toujours, et je m’y sens chez moi, en sécurité », raconte la photographe au sujet de sa ville natale. À travers cette série, elle déconstruit les clichés trop souvent attachés à Villiers-le-Bel et dépeint une jeunesse belle et souriante. « L’avenir de notre société se trouve dans les quartiers populaires », conclut la photographe.
© Linda Mestaoui
Eduardo Asenjo Matus
Eduardo Asenjo Matus est un jeune photographe chilien passionné par l’urbain. Captivé par le mouvement et le flux des villes, il arpente les rues et nous livre sa vision de la ville. « Chaque moment est important », explique le photographe. Du fait de ses problèmes auditifs, il a développé ses autres sens. « J’interprète le mouvement comme un bruit dans une conversation », précise-t-il. The sounds of silence, entamée en 2016, regroupe quelques-unes de ses interprétations.
© Eduardo Asenjo Matus