Pour les coups de cœur de la semaine, Fisheye présente le travail de deux lectrices. Nahia Garat nous emporte dans notre enfance, en colonie tandis que Chiara Zonca nous emmène au coeur de sublimes déserts.
Nahia Garat
« Nos premiers ressentis se sont nichés au plus profond de notre enfance. Les sentiments de solitude, d’incompréhension, d’exclusion, de joie, d’excitation et de découverte que nous pouvons éprouver au quotidien ont pris racine dans notre enfance. Ainsi, la colonie de vacances est une mémoire collective qui témoigne de ces grandes découvertes, telles que la rencontre avec l’autre, les autres, le groupe. » Ce joli texte accompagne la série de Nahia Garat, Islada, un projet documentaire sur la jeunesse et les colonies de vacances. Islada est composée d’images argentiques réalisées durant cinq étés de 2013 à 2017 à Marans, Loudenvielle, Contis, Rivière-sur-Tarn, Rocamadour et Sanguinet. Une série à retrouver durant le festival Itinéraire des Photographes Voyageurs à Bordeaux et dans le cadre du Festival Manifesto, à Toulouse, en septembre 2018.
© Nahia Garat
Chiara Zonca
« Je cherche à travers mon travail à documenter la beauté de l’isolement et ses effets qu’il a sur nous. Je suis intriguée par l’interaction subtile entre l’homme et la nature », raconte Chiara Zonca, une photographe londonienne qui aime photographier des paysages plus grands que nature, surréalistes et qui n’ont « pas toujours l’air d’appartenir à notre planète » . « J’avais besoin d’échapper à la vie urbaine », c’est ainsi que l’artiste explique les origines de sa série Moon Kingdom. Un projet réalisé dans le désert d’Atacama au Chili et dans l’Altiplano Bolivien. Pour obtenir ce type d’images, Chiara explique avoir besoin de s’ « immerger totalement ».
© Chiara Zonca