Los Angeles. Voici ce qui relie les deux photographes choisis pour les coups de cœur de la semaine. David Behar y vit, tandis qu’Agnès Clotis la photographie.
Agnès Clotis
« Ce qui saisit la première fois que l’on se rend à Los Angeles c’est la découverte d’une forme urbaine inconnue. Il faut du temps et plusieurs séjours pour appréhender cette mégalopole faite « de maisons et Jardins », une banlieue gigantesque qui s’est construite en un peu moins d’un siècle sur un modèle urbanistique singulier, loin des figures américaines ou européennes classiques. « Ex-centrique », Los Angeles est avant tout un espace hors norme, coincé entre l’océan et le désert qu’elle ne cesse d’avaler. Le tissu urbain y semble sans limites ; une ville désarticulée par un réseau de « freeways » et d’avenues longues de plusieurs dizaines de kilomètres en une collection de villages qui s’ignorent. A l’intérieur de cet espace fragmenté, l’homme s’est effacé, la vie semble absente. Los Angeles se traverse, sans cesse, d’un point à un autre, sans laisser de trace. »
© Agnès Clotis
David Behar
Directeur artistique et photographe indépendant, David Behar vit à Los Angeles. « J’aime photographier la plage autant que possible », confie le photographe. C’est à Miami, en Floride qu’il réalise ces clichés. « La plupart de ma famille y vit, lorsque je leur rends visite, je passe la plupart de mes journées à errer sur la plage, à la recherche de compositions et sujets intéressants », explique le photographe. Ses clichés estivaux ? Un doux mélange de nostalgie et de solitude.
© David Behar