La rédaction vous présente le travail de deux lecteurs. Aurore Baron nous emporte dans les rues de Hong Kong et Cosimo Fanciullacci nous dévoile sa vision de l’identité.
Aurore Baron
« L’espace d’expression et de création est infini », confie Aurore Baron, une photographe française qui a vécu 15 ans en Asie. Obsédée par la fabrication et la manipulation d’images, elle ne cesse questionner le monde qui l’entoure. « Reds of Hong Kong a été ma première tentative d’association d’images », explique la photographe. « Je suis très attachée à cette série car elle m’a fait réaliser le pouvoir de redéfinition d’une photographie en l’associant à une autre », précise-t-elle. « La couleur rouge a toujours été très puissante pour moi à cause de l’ambivalence de ses significations. Le rouge, c’est la passion, mais c’est aussi la violence. Agressivité et délicatesse aussi. Et puis, le rouge renvoie à l’Asie, un endroit où je me sens encore chez moi ».
© Aurore Baron
Cosimo Fanciullacci
Cosimo, 28 ans, est un photographe italien aujourd’hui basé à Paris. C’est à New York qu’il découvre le médium et qu’il en tombe amoureux. « J’aime les rues et les sujets. Quand je prends une photo, je me concentre sur la création d’une image qui pourrait ressembler à une photo d’il y a 50 ans », confie le photographe. « Il est toujours plus facile de comprendre quelque chose en regardant les yeux de quelqu’un. Ceci explique mes choix de cadrage. Je veux garder le mystère et le secret lorsque je photographie un sujet. Pour moi, c’est plus intéressant et stimulant de décrire une personne sans montrer son visage. Ainsi, les 80 % restants du corps peuvent parler ». L’identité ? Elle se forge à travers ce que nous portons et la façon dont nous nous déplaçons.
© Cosimo Fanciullacci