Les coups de cœur #220

07 janvier 2019   •  
Écrit par Anaïs Viand
Les coups de cœur #220

Cette semaine, la rédaction a choisi le travail de deux photographes français : Vincent Bourchot et Aurélie Lagoutte. Voici les coups de cœur #220.

Vincent Bourchot

« Je chante la joie d’errer et le plaisir d’en mourir. »

Les vers de Guillaume Apollinaire ouvrent le Tumblr de Vincent Bourchot, un photographe installé dans la région parisienne. « Je travaille dans la communication et les mots sont l’essence de mon métier. La photographie m’ouvre une autre voie d’expression, plus intime, plus directe, plus pure d’une certaine façon », explique-t-il. L’artiste ne prétend pas avoir une approche photographique : « Je ne fais pas des photos pour montrer ce que je vois, mais pour savoir ce que je vois. Je fouille les rues à la recherche de quelque chose, un élément qui m’est inconnu. » Pour mieux sentir le monde, Vincent Bourchot a besoin de s’en détacher. « La photographie est une forme d’errance. Je passe beaucoup de temps à chercher un lieu qui me parle, à guetter la bonne lumière et à composer mes images », ajoute le jeune homme, qui ne se lasse pas d’immortaliser son quotidien, banal mais poétique.

© Vincent Bourchot © Vincent Bourchot

© Vincent Bourchot© Vincent Bourchot

© Vincent Bourchot

Aurélie Lagoutte

Aurélie Lagoutte aime les vieux boîtiers. Elle utilise par exemple un Rolleiflex datant de 1932 ou encore un Leica M6 de 1984. « J’ai commencé la photo en 2011. J’étais maquilleuse, et c’est durant une séance photo que j’ai rencontré Sebran d’Argent, un artiste photographe qui travaille uniquement à l’argentique. J’ai trouvé sa pratique fascinante, et c’est avec lui que j’ai appris à photographier », se souvient la jeune femme. Cette dernière s’intéresse particulièrement au nu féminin. « Le corps, spécialement celui de la femme, est le sujet qui m’inspire le plus. Je travaille principalement avec la lumière du jour. C’est toujours un peu difficile pour moi d’expliquer mon travail, car ma manière de procéder est très instinctive », confie Aurélie Lagoutte.

© Aurélie Lagoutte© Aurélie Lagoutte

© Aurélie Lagoutte © Aurélie Lagoutte

© Aurélie Lagoutte

Explorez
Les photographes montent sur le ring
© Mathias Zwick / Inland Stories. En jeu !, 2023
Les photographes montent sur le ring
Quelle meilleure façon de démarrer les Rencontres d’Arles 2025 qu’avec un battle d’images ? C’est la proposition d’Inland Stories pour la...
02 septembre 2025   •  
Écrit par Lucie Donzelot
Volcan, clip musical et collages : nos coups de cœur photo d’août 2025
© Vanessa Stevens
Volcan, clip musical et collages : nos coups de cœur photo d’août 2025
Expositions, immersion dans une série, anecdotes, vidéos… Chaque mois, la rédaction de Fisheye revient sur les actualités photo qui l’ont...
29 août 2025   •  
Écrit par Apolline Coëffet
Contenu sensible
Focus #80 : Sofiya Loriashvili, la femme idéale est une love doll
06:31
© Fisheye Magazine
Focus #80 : Sofiya Loriashvili, la femme idéale est une love doll
C’est l’heure du rendez-vous Focus ! Alors que sa série Only You and Me se dévoilera prochainement sur les pages de Sub #4, Sofiya...
27 août 2025   •  
Écrit par Lou Tsatsas
La sélection Instagram #521 : monstres et merveilles
© Jean Caunet / Instagram
La sélection Instagram #521 : monstres et merveilles
Les monstres, les créatures étranges et hors normes sont souvent associés au laid, au repoussant. Les artistes de notre sélection...
26 août 2025   •  
Écrit par Lucie Donzelot
Nos derniers articles
Voir tous les articles
Les images de la semaine du 1er septembre 2025 : le pouvoir des images
© Julie Wintrebert, Crazy Beaches, 2024 / courtesy of the artist and festival Les Femmes et la mer
Les images de la semaine du 1er septembre 2025 : le pouvoir des images
C’est l’heure du récap ! Cette semaine, pour la rentrée, les pages de Fisheye se mettent au rythme du photojournalisme, des expériences...
Il y a 8 heures   •  
Écrit par Marie Baranger
Prix Viviane Esders : éclairer des trajectoires photographiques
© Bohdan Holomíček
Prix Viviane Esders : éclairer des trajectoires photographiques
Créé en 2022, le Prix Viviane Esders rend hommage à des carrières photographiques européennes souvent restées dans l’ombre. Pour sa...
06 septembre 2025   •  
Écrit par Costanza Spina
Sandra Calligaro : à Visa pour l'image, les Afghanes sortent de l'ombre
Fahima (17 ans) révise dans le salon familial. Elle suit un cursus accessible en ligne sur son smartphone. Kaboul, Afghanistan, 24 janvier 2025. © Sandra Calligaro / item Lauréate 2024 du Prix Françoise Demulder
Sandra Calligaro : à Visa pour l’image, les Afghanes sortent de l’ombre
Pour la 37e édition du festival Visa pour l’Image à Perpignan qui se tient jusqu’au 14 septembre 2025, la photojournaliste Sandra...
05 septembre 2025   •  
Écrit par Marie Baranger
Fisheye #73 : vivre d'Amour et d'images
© Jenny Bewer
Fisheye #73 : vivre d'Amour et d’images
Dans son numéro #73, Fisheye sonde les représentations photographiques de l’amour à l’heure de la marchandisation de l’intime. À...
05 septembre 2025   •  
Écrit par Marie Baranger