Thomas Davtin s’immerge dans la magie de l’argentique, tandis que Denis Golovey capture l’insouciance et l’exubérance de la jeunesse. Voici nos coups de cœur #232.
Thomas Davtin
Thomas Davtin commence la photographie dès l’âge de sept ans, lorsque son père lui offre son premier boîtier. S’il s’essaie à la musique, au tatouage, au dessin ou même à la vidéo, le photographe ne s’éloigne jamais du 8e art. « J’ai ensuite découvert le monde de la mode, l’excentricité de ses créateurs, et sa passion pour l’image : j’ai eu un déclic », explique-t-il. Passionné par l’argentique, Thomas Davtin aime construire des séries réfléchies. « Tout doit être aligné, coordonné… C’est là toute la magie de l’argentique : il faut être confiant et patient. Mes cadrages, le décor et le modèle ne doivent faire qu’un », précise le photographe, qui compose pourtant selon son ressenti. « C’est un véritable échange d’une fraction de seconde, entre mon sujet et moi. Si je réalise très peu de photos lors d’un shooting, je fais attention à tout l’environnement, et, une fois que le tableau se crée, je l’immortalise », ajoute-t-il.
© Thomas Davtin
Denis Golovey
« La photographie est apparue progressivement dans ma vie », confie Denis Golovey. Ce photographe installé à Minsk, en Biélorussie, a démarré la photographie à l’âge de 12 ans. La majorité des images présentées sur son Tumblr sont issues d’un projet intitulé L’âge atomique, un travail amorcé il y a cinq années de cela. « J’ai eu le désir de documenter les changements qui se sont produits dans ma vie et dans celle de mes modèles. J’ai commencé à faire des images durant des soirées et à me questionner », précise-t-il. Pourquoi les jeunes gens fuient ainsi la réalité politique et sociale ? « Durant les raves, les jeunes cherchent à atteindre un espace de totale liberté, ajoute-t-il. Et à travers ce projet, je cherche à témoigner de l’existence d’une frontière entre l’insouciance et l’exubérance de la jeunesse. »
© Denis Golovey
Image d’ouverture © Denis Golovey