Angela Blumen réalise de doux portraits et Angelo Bonetti nous emmène en Israël. Deux photographes qui cultivent la spontanéité et l’authenticité. Voici les coups de cœur de la semaine.
Angela Blumen
« Une lumière naturelle et des gens à l’aise devant l’objectif. » Pour Angela Blumen, photographe et designer installée à Copenhague, au Danemark, il n’en faut pas davantage pour réaliser une bonne image. Calme et curieuse, la jeune femme ne cesse d’explorer et de créer. Quand elle ne photographie pas, elle travaille sur des projets de magazines photo indépendants. Elle délaisse actuellement le numérique pour l’argentique. « Ainsi, je prends moins d’images et je capture l’atmosphère de façon plus authentique », précise-t-elle. Qu’il s’agisse de commandes pour la mode ou de projets personnels, ses portraits évoquent toujours la douceur et l’insouciance. Une artiste prolifique à ne pas perdre de vue.
© Angela Blumen
Angelo Bonetti
« Mon approche est directe, sincère et brute. Je développe une narration cohérente avec mes émotions, sans autres artifices. Je suis très inspiré par des artistes comme Daido Moriyama et Antonie d’Agata, mais je suis en recherche permanente d’expressions », confie Angelo Bonetti, 42 ans, installé à Turin, en Italie. C’est en Israël que ce dernier a réalisé son dernier projet photo. C’était il y a un an. « Je voulais aller dans un pays où la religion rend la vie des gens difficile. Hors les murs, la réalité est tout autre, et la pauvreté et la drogue sont bien présentes. Mais personne ne veut le voir et le dire. »
© Angelo Bonetti
Image d’ouverture © Angelo Bonetti