Le corps et la famille, deux sujets qui inspirent Claudia Amatruda, et Joselito Verschaeve, nos deux coups de cœur de la semaine.
Claudia Amatruda
« Je vis dans un corps que je ne veux pas parce qu’il est abîmé, je recherche donc la grâce et la sensualité dans mes images comme dans la réalité. J’aime le contact physique. Le corps et la peau me fascinent. Face à la nature, j’observe, et je m’abandonne. Impuissante, je me laisse bercer et emporter par les sensations, les couleurs et les odeurs », confie Claudia Amatruda, une photographe italienne de 24 ans. Littérature, peinture contemporaine, et cinéma, la jeune femme multiplie ses sources d’inspiration. « J’aime travailler lentement, et de manière réfléchie. J’ai besoin de me concentrer, et de faire beaucoup de recherches sur le thème que je veux développer. Et parfois, je n’ai pas besoin de suivre tout ce processus, une intuition suffit », précise-t-elle.
© Claudia Amatruda
Joselito Verschaeve
Joselito Verschaeve, 22 ans, étudie la photographie en Belgique. Ses premières images ? Celles de ses amis sur leurs skateboards. Depuis, il n’a jamais arrêté. « Shooter me procure un stress positif, confie-t-il. Mon processus de création est similaire d’un projet à l’autre. J’imagine un concept, puis je travaille jusqu’à combler les blancs. Je termine presque toujours une série en réalisant un livre, pour mes proches et pour moi. » Son Tumblr lui sert de vitrine. « J’y présente des projets, dont un consacré à mon grand-père, décédé il y a quelques années. Lorsqu’il nous a quittés, un paon s’est posé dans son jardin et n’en est jamais reparti », raconte-t-il. Un récit personnel.
© Joselito Verschaeve
Image d’ouverture © Joselito Verschaeve