Benjamin Guénault et Yi-Chen Lee, nos coups de cœur #291 capturent le monde avec philosophie. Le premier s’intéresse à la nature et aux éléments, tandis que le second étudie l’humanité.
Yi-Chen Lee
Né à Taïwan, Yi-Chen Lee s’est intéressé pour la première fois à la photographie alors qu’il étudiait le journalisme. « Je me concentrais, à l’époque, sur l’humanité et la sociologie, à travers la pratique du photoreportage », précise-t-il. En 2017, l’auteur déménage en France et commence à étudier le 8e art. Il se tourne rapidement vers la photographie en studio. « Je suis attiré par l’esthétique et la transmission d’idée dans l’image. Je décris mon approche en cinq mots : actualité, message, distance, curiosité et polysémique », poursuit-il. Inspiré par la mode, Yi-Chen Lee réalise des images conceptuelles, mêlant portraits et natures mortes. Une galerie de créations élégantes, explorant l’impact de l’esthétique sur notre environnement, les enjeux sociaux, la vie ou encore la réincarnation.
© Yi-Chen Lee
Benjamin Guénault
« Très vite, les grands espaces m’ont attiré. La nature, mais aussi les particularités des éléments qui nous entourent. J’aime la dimension brute de la matière, un paysage dont on supprime l’atmosphère, l’écume d’une vague dessinant une montagne »,
raconte Benjamin Guénault, 31 ans. Ce photographe bordelais indépendant partage aujourd’hui son temps entre commandes et travaux personnels. Fasciné par la science et la science-fiction, il réalise des images abstraites, mettant en valeur minéraux et végétaux. « Je récolte toujours un souvenir de mes voyages, pioché dans un endroit marquant. Leurs points communs ? Le temps, l’érosion et la transformation. J’aime la perfection de la nature, le fractal dans les plantes, la puissance des éléments », précise-t-il. Graphiques, ses paysages évoquent l’inconnu, le surréalisme. Des œuvres monochromes, aussi poétiques qu’énigmatiques.
© Benjamin Guénault
Image d’ouverture : © Yi-Chen Lee