Nos coups de cœur #312, @swhnj_rthsr et Alexandre Silberman, aiment s’en remettre au hasard. Le premier laisse parler l’émotion de ses modèles, et le second capte le charme et l’étrangeté des rues.
@swhnj_rthsr
Ingénieur chimiste de profession, l’Instagrameur russe @swhnj_rthsr réalise, durant son temps libre, des portraits colorés aux notes picturales. « La photographie est l’une de mes activités favorites. Elle permet de créer des empreintes de nos pensées, de nos sentiments, de nos émotions… J’aime l’idée derrière une image, et son exécution. Le 8e art est à la fois une poésie et une prose, à travers elle, on peut souligner des métaphores, dissimuler des comparaisons, des hyperboles ou une certaine ironie. La photographie est un moment, dans lequel on peut s’immerger durant longtemps », raconte l’artiste. Ses portraits, animés par son amour des nouvelles rencontres, capturent différentes atmosphères, en fonction de l’état d’esprit de ses modèles. « Je n’ai pas de thèmes favoris. Ce sont des paramètres qui changent au fil de notre vie, tout comme les personnes elles-mêmes. Lorsque je vois quelque chose qui m’intéresse, je le photographie. J’imagine une raison, et pas un obstacle ! », ajoute-t-il. Une collection d’images colorées, inspirées par la nature, son entourage, et le hasard merveilleux du quotidien.
© swhnj_rthsr
Alexandre Silberman
« J’ai toujours eu des appareils photo, mais c’est en 2015-2016 que j’ai commencé à prendre ce médium au sérieux. L’élément déclencheur ? Un voyage à Tokyo. Là-bas, j’ai pris conscience qu’on pouvait mêler spontanéité et beauté plastique. La mise en lumière de la ville fonctionnait comme une véritable scénographie dans laquelle on pouvait capter sans avoir besoin de construire »,
se souvient Alexandre Silberman. Le photographe et réalisateur d’origine allemande ne cesse, depuis, de découvrir les territoires pour capter la beauté et l’étonnement au détour des rues. « Ce qui n’a jamais changé dans mon approche, c’est le désir d’arpenter. La base de toutes mes séries est la marche. Le regard piéton, même sur des endroits qui ne le sont pas et qui sont parfois hostiles, définit mon approche », précise-t-il. Au cœur de son travail, l’auteur interroge la manière dont un lieu « détermine la mise en scène des sujets et objets qui le traversent ». Avec humour et poésie, il capte l’étrangeté de l’éphémère.
© Alexandre Silberman
Image d’ouverture : © swhnj_rthsr