Bruno développe depuis quelques années une pratique photographique prosaïque, qui met en avant le thème de la mémoire, du passage tu temps, l’évanescence du souvenir, son flou, son imprécision, son imperfection. Il recense les minuscules luminescences du quotidien du décor intérieur de nos vies. Ces éblouissements ténus, discrets, mais toujours tangibles, évoqués par un travail de dépouillement formel, lumineux, toujours dans l’épure, comme des sensations fugaces, prennent un grain qui enrichissent nos propres réminiscences.
Emmanuelle n’a que 16 ans. La maladresse de certains cadrages, l’impulsivité et la fraîcheur de son regard témoignent de son jeune âge. Si cette jeune photographe a encore beaucoup à apprendre, il y a quelque chose de très prometteur dans son geste. Une intuition qu’il faut élever davantage.
Le travail de Claire est présenté dans la rubrique Tumblr des lecteurs de Fisheye #15 (actuellement en kiosque). Ce qui nous a plu dans son travail ? L’émotion, la nostalgie et la sincérité. Parce que son travail nous a touché, on partage avec vous quelques unes de ses images, non publiées dans le magazine.