C’est l’heure du récap ! Cette semaine, les pages de Fisheye sondent la société par l’entremise de mises en scène, de travaux documentaires ou plastiques.
Comme à l’accoutumée, les photographes de Fisheye abordent des sujets de société à travers des approches variées. Laia Abril a fait de la recherche pluridisciplinaire sa méthode de prédilection. Dans le troisième chapitre de son histoire de la misogynie, intitulé On Mass Hysteria, elle témoigne des phénomènes qualifiés « d’hystérie collective ». Ce travail est actuellement présenté au Bal, à Paris. Dans A Lost Place, Aletheia Casey fait appel à l’abstraction et aux émotions qu’elle suscite pour attirer l’attention sur les feux qui ravagent fréquent son Australie natale. Jana Sojka convoque également des sentiments universels dans Night Drive. Pour nous, elle revient en détail sur un collage, créé à partir de photographies prises dans la torpeur de pensées nocturnes.
Des mises en scènes étudiées
Dans un tout autre registre, Javier Ruiz sillonne les rues de Hong Kong pour relever les paradoxes de la métropole. Au fil des images, deux modèles portent ce récit à l’esthétique qui rappelle les éditoriaux de certains magazines de mode. Juno Calypso joue aussi avec les mises en scène. Sa série What to Do With a Million Years? se compose d’autoportraits réalisés au sein d’un abri antiatomique rose bonbon. Par ce biais, la photographe britannique s’intéresse aux notions de vie et de mort. Cet article est à retrouver en intégralité dans Fisheye #69. Chaque image raconte une histoire, cliquez ci-dessous pour les découvrir.