Les sensations fortes immortalisées avec sérénité par Stéphane Couchoud

14 décembre 2021   •  
Écrit par Fisheye Magazine
Les sensations fortes immortalisées avec sérénité par Stéphane Couchoud

Passionné de sensations fortes, Stéphane Couchoud, vidéaste, filmmaker et pilote de drone, immortalise des images vibrantes, tout en nous faisant prendre de la hauteur. À travers quelques anecdotes et souvenirs de tournage, il nous dévoile comment son métier a été harmonisé depuis la découverte de l’ArmorLock et des G-Drive SSD de chez SanDisk Professional. Entretien.

Fisheye : Peux-tu te présenter ?

Stéphane Couchoud : J’ai 35 ans, je suis vidéaste, film-maker et pilote de drone. J’aime voyager et me dépasser. Je partage du contenu sur YouTube, Instagram et Twitter.


Quand as-tu commencé la vidéo ?

C’est grâce à la pratique des sports extrêmes que je me suis tourné vers la vidéo, lorsque j’avais 16 ans. Entre amis, nous nous amusions à filmer nos exploits, notamment avec une caméra de piètre qualité que j’avais trouvée au bord d’une plage en Espagne. Puis, à mes 18 ans, je me suis acheté mon premier caméscope. Petit à petit j’ai commencé à m’intéresser à l’image et à ses possibilités.

© Stéphane Couchoud / Instagram

© Stéphane Couchoud / Instagram

Qu’est-ce qui te plaît dans ce médium ?

Selon moi, faire une vidéo, c’est comme avoir un enfant. Avec les technologies récentes, il est agréable de tourner, parce que l’on peut vivre à fond l’instant. Quand vient le moment du montage – qui est ma partie préférée de la production – et du rendu final, on peut enfin voir le fruit de son travail : c’est extrêmement gratifiant. Avec les outils comme Premiere Pro, sur lesquels je travaille, je prends beaucoup de plaisir à monter, c’est presque un jeu. C’est à ce moment que je me sens le plus créatif.

Et côté matériel, qu’utilises-tu au quotidien ?

Cela dépend vraiment des projets. J’ai collaboré avec beaucoup de maisons de photographie, et j’ai donc eu la chance de tester un beau panel de boîtiers (type Sony, Canon). Quand je shoote pour des clients, j’essaie de diversifier mon matériel. J’ai vraiment toutes les caméras : de l’Action4 à la GoPro en passant par tous les drones de la gamme DJI car je suis pilote chez eux. De manière générale, je considère que si l’on est créatif et qu’on en veut, le matériel est secondaire.

© Stéphane Couchoud / Instagram

© Stéphane Couchoud / Instagram

Quelle serait ta journée type de tournage ?

Je n’ai pas vraiment de journée type. Lorsque je tourne pour mon plaisir personnel, je me lance et me laisse porter par l’instant. Par contre, je prépare systématiquement mon matériel la veille d’une journée de tournage. Une fois terminé, je dérush (sélection des plans à utiliser lors du montage), sécurise mes plans avec des backups (sauvegarde de données), et je débute ma sélection.

À ce propos, as-tu un rituel en particulier pour sauvegarder tes données ?

Comme je dis souvent aux personnes que je forme, la perte de matériel peut vite arriver, et la perte des rushs doit être à tout prix évitée. Imaginons que l’on perde du matériel et des images de tournage en simultanée, ce serait non seulement une perte considérable d’argent, mais également des heures de travail et d’efforts jetés par les fenêtres… C’est aussi prendre le risque de perdre son client. Personnellement, dès que j’ai terminé de tourner, je fais au moins trois backups : un sur mon master (disque dur externe), qui reste toujours avec moi, puis j’étale les deux autres sur mes disques de secours.  Arrivé chez moi, je prends mon disque dur et travaille directement dessus.

© Stéphane Couchoud / Instagram© Stéphane Couchoud / Instagram

As-tu un disque dur de prédilection ?

Personnellement je travaille avec le disque SSD ArmorLock, et les G-Drive SSD. L’ArmorLock étant crypté et géo localisé, je suis certain que personne ne pourra l’utiliser si je le perds. J’ai été amené à travailler pour des marques de luxe, et je me déplaçais avec des fichiers 3D qui sont parfois plus onéreux que les produits en eux-mêmes. Il m’arrive donc de prendre beaucoup de risques mais avec l’ArmorLock je suis vraiment tranquille. Ils permettent une véritable sécurité de travail, une rapidité et une performance décuplée. Ils résistent à tous les chocs, et je dois dire que je n’ai aucun problème avec. Ce sont presque des mini-ordinateurs portables, avec lesquels je peux tout gérer.

Dirais-tu qu’ils ont changé ta manière d’appréhender les choses dans ton métier ?

Oui vraiment. Je repense à un tournage assez underground que j’ai réalisé en Chine, où on shootait avec des drones, de manière plutôt illégale, à plus de 600 mètres de haut. À ce moment-là, on avait apporté nos petits disques SSD sur lesquels on pouvait directement dérusher, grâce à nos cartes micros SD. Si on se faisait attraper, on avait une sauvegarde rapide et concluante. C’était hyper rassurant de se dire que le disque dur − auto-alimenté qui plus est − « travaillait » tout seul pendant que l’on se baladait dans les rues de Shanghai. Pour un filmmaker indépendant et amateur de sensations fortes comme moi, c’est ce qu’il y a de mieux en termes de conditions de travail. On peut sauvegarder ses plans, les sécuriser, sans avoir à sortir son ordinateur portable en pleine rue.

© Stéphane Couchoud / Instagram

© Stéphane Couchoud / Instagram

Si tu avais le pouvoir de créer le disque de sauvegarde ultime, à quoi ressemblerait-il ?

Il aurait toutes les qualités de l’AmorLock avec davantage de capacités de stockage. Cependant, si on stocke davantage, il est certain que l’on prendra un autre risque : celui de perdre encore plus de données.

Quels sont tes futurs projets ?

Réaliser le PARADEX 3. J’avais tourné le premier à BoraBora et le second, en Chine. Il me tarde donc de pouvoir repartir, mais seul l’avenir nous dira quelle destination choisir…

© Stéphane Couchoud / Instagram© Stéphane Couchoud / Instagram
© Stéphane Couchoud / Instagram© Stéphane Couchoud / Instagram

© Stéphane Couchoud / Instagram

Explorez
Sebastião Salgado, cinquante ans de photographie humaniste
© Sebastião Salgado
Sebastião Salgado, cinquante ans de photographie humaniste
Le photographe brésilien Sebastião Salgado nous a quitté·es ce vendredi 23 mai 2025 à l’âge de 81 ans. Porteur du courant humaniste...
26 mai 2025   •  
Écrit par Costanza Spina
Chris Mann et les histoires abstraites de Bakou
© Chris Mann
Chris Mann et les histoires abstraites de Bakou
Au fil de ses projets, Chris Mann immortalise des paysages à la lisière de deux mondes. Dans Interzone Baku, cet adepte des tirages...
20 mai 2025   •  
Écrit par Apolline Coëffet
Antoine Boissonot sur sa Loire intérieure
L'eau du fleuve parle à celui qui écoute © Antoine Boissonot
Antoine Boissonot sur sa Loire intérieure
Antoine Boissonot embarque sur la Loire à bord d’un canoë pour un voyage photographique introspectif. Se laissant porter sur l’eau...
07 mai 2025   •  
Écrit par Marie Baranger
Issei Suda, chroniqueur d’un Japon entre deux mondes
© Issei Suda
Issei Suda, chroniqueur d’un Japon entre deux mondes
Le Centre de la photographie de Mougins présente, jusqu'au 8 juin 2025, une exposition sur le photographe japonais iconique Issei Suda.
29 avril 2025   •  
Écrit par Costanza Spina
Nos derniers articles
Voir tous les articles
Les yeux dans les yeux, portraits de la collection Pinault
© Annie Leibovitz
Les yeux dans les yeux, portraits de la collection Pinault
À l’occasion de la cinquième édition d’Exporama, la Collection Pinault fait halte à Rennes avec une exposition magistrale sur le...
31 mai 2025   •  
Écrit par Costanza Spina
Le  7 à 9 de CHANEL, les visages pluriels d’Omar Victor Diop
© Omar Victor Diop
Le 7 à 9 de CHANEL, les visages pluriels d’Omar Victor Diop
Troisième invité du cycle "Le 7 à 9 de CHANEL", le photographe sénégalais Omar Victor Diop a offert au public du Jeu de Paume un moment...
30 mai 2025   •  
Écrit par Cassandre Thomas
Huá biàn : quand la musique se rebelle
Love, de la série Huá biàn © Agathe Veidt
Huá biàn : quand la musique se rebelle
Agathe Veidt saisit la fête et les chants de révolte au cœur d’une boîte de nuit de renom à Shenzhen. De retour en France, elle tricote...
29 mai 2025   •  
Écrit par Marie Baranger
Sidewalk Stills, les déchets des marchés de Charles Negre
Sidewalk Stills © Charles Negre
Sidewalk Stills, les déchets des marchés de Charles Negre
Dans Sidewalk Stills, le photographe français Charles Negre offre un regard sensible sur les déchets qui parsèment les sols des marchés...
29 mai 2025   •  
Écrit par Lou Tsatsas