Passionné de sensations fortes, Stéphane Couchoud, vidéaste, filmmaker et pilote de drone, immortalise des images vibrantes, tout en nous faisant prendre de la hauteur. À travers quelques anecdotes et souvenirs de tournage, il nous dévoile comment son métier a été harmonisé depuis la découverte de l’ArmorLock et des G-Drive SSD de chez SanDisk Professional. Entretien.
Fisheye : Peux-tu te présenter ?
Stéphane Couchoud : J’ai 35 ans, je suis vidéaste, film-maker et pilote de drone. J’aime voyager et me dépasser. Je partage du contenu sur YouTube, Instagram et Twitter.
Quand as-tu commencé la vidéo ?
C’est grâce à la pratique des sports extrêmes que je me suis tourné vers la vidéo, lorsque j’avais 16 ans. Entre amis, nous nous amusions à filmer nos exploits, notamment avec une caméra de piètre qualité que j’avais trouvée au bord d’une plage en Espagne. Puis, à mes 18 ans, je me suis acheté mon premier caméscope. Petit à petit j’ai commencé à m’intéresser à l’image et à ses possibilités.
© Stéphane Couchoud / Instagram
Qu’est-ce qui te plaît dans ce médium ?
Selon moi, faire une vidéo, c’est comme avoir un enfant. Avec les technologies récentes, il est agréable de tourner, parce que l’on peut vivre à fond l’instant. Quand vient le moment du montage – qui est ma partie préférée de la production – et du rendu final, on peut enfin voir le fruit de son travail : c’est extrêmement gratifiant. Avec les outils comme Premiere Pro, sur lesquels je travaille, je prends beaucoup de plaisir à monter, c’est presque un jeu. C’est à ce moment que je me sens le plus créatif.
Et côté matériel, qu’utilises-tu au quotidien ?
Cela dépend vraiment des projets. J’ai collaboré avec beaucoup de maisons de photographie, et j’ai donc eu la chance de tester un beau panel de boîtiers (type Sony, Canon). Quand je shoote pour des clients, j’essaie de diversifier mon matériel. J’ai vraiment toutes les caméras : de l’Action4 à la GoPro en passant par tous les drones de la gamme DJI car je suis pilote chez eux. De manière générale, je considère que si l’on est créatif et qu’on en veut, le matériel est secondaire.
© Stéphane Couchoud / Instagram
Quelle serait ta journée type de tournage ?
Je n’ai pas vraiment de journée type. Lorsque je tourne pour mon plaisir personnel, je me lance et me laisse porter par l’instant. Par contre, je prépare systématiquement mon matériel la veille d’une journée de tournage. Une fois terminé, je dérush (sélection des plans à utiliser lors du montage), sécurise mes plans avec des backups (sauvegarde de données), et je débute ma sélection.
À ce propos, as-tu un rituel en particulier pour sauvegarder tes données ?
Comme je dis souvent aux personnes que je forme, la perte de matériel peut vite arriver, et la perte des rushs doit être à tout prix évitée. Imaginons que l’on perde du matériel et des images de tournage en simultanée, ce serait non seulement une perte considérable d’argent, mais également des heures de travail et d’efforts jetés par les fenêtres… C’est aussi prendre le risque de perdre son client. Personnellement, dès que j’ai terminé de tourner, je fais au moins trois backups : un sur mon master (disque dur externe), qui reste toujours avec moi, puis j’étale les deux autres sur mes disques de secours. Arrivé chez moi, je prends mon disque dur et travaille directement dessus.
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As-tu un disque dur de prédilection ?
Personnellement je travaille avec le disque SSD ArmorLock, et les G-Drive SSD. L’ArmorLock étant crypté et géo localisé, je suis certain que personne ne pourra l’utiliser si je le perds. J’ai été amené à travailler pour des marques de luxe, et je me déplaçais avec des fichiers 3D qui sont parfois plus onéreux que les produits en eux-mêmes. Il m’arrive donc de prendre beaucoup de risques mais avec l’ArmorLock je suis vraiment tranquille. Ils permettent une véritable sécurité de travail, une rapidité et une performance décuplée. Ils résistent à tous les chocs, et je dois dire que je n’ai aucun problème avec. Ce sont presque des mini-ordinateurs portables, avec lesquels je peux tout gérer.
Dirais-tu qu’ils ont changé ta manière d’appréhender les choses dans ton métier ?
Oui vraiment. Je repense à un tournage assez underground que j’ai réalisé en Chine, où on shootait avec des drones, de manière plutôt illégale, à plus de 600 mètres de haut. À ce moment-là, on avait apporté nos petits disques SSD sur lesquels on pouvait directement dérusher, grâce à nos cartes micros SD. Si on se faisait attraper, on avait une sauvegarde rapide et concluante. C’était hyper rassurant de se dire que le disque dur − auto-alimenté qui plus est − « travaillait » tout seul pendant que l’on se baladait dans les rues de Shanghai. Pour un filmmaker indépendant et amateur de sensations fortes comme moi, c’est ce qu’il y a de mieux en termes de conditions de travail. On peut sauvegarder ses plans, les sécuriser, sans avoir à sortir son ordinateur portable en pleine rue.
© Stéphane Couchoud / Instagram
Si tu avais le pouvoir de créer le disque de sauvegarde ultime, à quoi ressemblerait-il ?
Il aurait toutes les qualités de l’AmorLock avec davantage de capacités de stockage. Cependant, si on stocke davantage, il est certain que l’on prendra un autre risque : celui de perdre encore plus de données.
Quels sont tes futurs projets ?
Réaliser le PARADEX 3. J’avais tourné le premier à BoraBora et le second, en Chine. Il me tarde donc de pouvoir repartir, mais seul l’avenir nous dira quelle destination choisir…
© Stéphane Couchoud / Instagram