148 pages
32 €
Noël approche. À cette occasion, la rédaction de Fisheye vous concocte des sélections de ses livres photo préférés, que vous pourrez glisser sous le sapin de vos proches amateur·ices du 8e art. Dans les ouvrages présentés aujourd’hui, les artistes sondent les frontières entre le réel et la fiction, entre le visible et l’invisible. Mythologies, sciences, rêves, mélancolies ou mode, chacun·e compose des récits délicats et singuliers.
I Saw a Tree Bearing Stones in the Place of Apples and Pears – Emilia Martin
À première vue, la couverture du livre I Saw a Tree Bearing Stones in the Place of Apples and Pears, signé Emilia Martin, invite à une épopée céleste. Celle ou celui qui ose s’y plonger ne sera pas déçu·e. Mêlant archives altérées, images de pierres, borderies, photographies de ciels étoilés, poèmes et récits académiques, l’artiste polonaise questionne les dialogues entre la science des météorites et les mythes et légendes que nous leur associons. Si la plupart de ces roches cosmiques ne sont pas si différentes des cailloux trouvés sur un chemin de montagne, elles fascinent. La photographe tisse ici une histoire visuelle envoûtante, nimbée de mystère, aux frontières de la réalité et de la fiction.


156 pages
90 €
Dior par Yuriko Takagi
Des silhouettes furtives, dont les étoffes, les drapés ou les corsets tombent avec une précision délicate, courent à travers les pages de l’ouvrage Dior par Yuriko Takagi. L’artiste japonaise a saisi l’œuvre du célèbre couturier français Christian Dior et de ses successeurs. Ses images, d’un flou enivrant, invitent à découvrir un monde onirique dans lequel le vêtement se déploie par le mouvement. Yuriko Takagi (ré)enchante les robes et les chapeaux de différentes époques de Dior dans un conte artistique qui lui est propre, tout en rendant hommage à l’héritage et à l’essence même de la Maison. Entre monochromes vaporeux, teintes de rouge et de bleu, ce livre, parsemé de fleurs – passion commune entre la photographe et le couturier – offre un tableau sensible et mystérieux de la mode à travers le temps.


112 pages
37 €
Acedia – Louise Desnos
« Dans la plupart des images, il s’agit de non-événements où les signes d’une époque restent discrets », écrit Louise Desnos à propos de sa série. Se penchant sur la notion d’ « acédie », terme issu de la théologie catholique qui désigne un état de lassitude et de désenchantement, la photographe crée des scènes hors du temps, dans lesquelles la paresse s’est saisie des personnages présents. Oscillant entre le rêve et la mélancolie, la douceur et l’étrangeté, ses clichés révèlent « un refus de la vie telle qu’elle est donnée à vivre », une « recherche de liberté » ou encore « un espace d’introspection ». L’ouvrage a été sélectionné pour le prix Aperture dans la section « Premier livre photographique ».

