© Martin Becka, Dubai transmutations 2008 , négatif papier ciré (procédé Le Gray)
Martin Becka est un photographe pas comme les autres. A l’heure du tout numérique, il photographie avec un procédé pré-industriel, qui lui donne des négatifs sur papier. Un vrai travail artisanal.
Photographe de presse pendant 20 ans, il a utilisé l’argentique de nombreuses années. Il redécouvre les techniques pré-industrielles plus tard et photographie aujourd’hui des villes ultra-modernes pour un effet un peu anachronique des clichés.
Le site Lesphotographes.com l’a rencontré pour une interview à lire en intégralité ici.
“Cela m’intéresse car je pense que c’est l’une des rares possibilités de parler du présent dans cette rapidité dans laquelle nous fonctionnons et par rapport à cette avalanche monstrueuse d’images face à laquelle nous sommes aujourd’hui confrontés. L’image est désormais partout : à la télévision, dans les journaux, sur internet, sur les téléphones portables. Le nombre de clichés qui sont produits sur la planète en une journée est incroyable. Je suis à contre-pied de cela.”
Une réflexion sur l’image moderne et sur notre monde qui fonctionne toujours plus vite…
Pour découvrir son histoire, ses réflexions et sa démarche plus en détail, c’est par ici.
C.L.