Dans le sud de la Tunisie comme au cœur de zones urbaines, Rémi Sourice documente les paysages et fige les rencontres qu’il multiplie au détour de ses voyages.
Des salles de concert punk aux panoramas tunisiens, de la scène skate aux communautés berbères, Rémi Sourice, photographe originaire d’Angers et installé à Paris, tourne son objectif « vers des cultures et des lieux de vie ». C’est en montant sur sa planche que l’auteur se tourne pour la première fois vers le 8e art. Une passion qu’il poursuit à travers un BTS Photographie. Passionné par « le mouvement, les voyages et les rencontres, mais aussi par l’immensité statique des grands espaces naturels », il part sur la route – celle d’une tournée d’un groupe de rock comme celle, plus solitaire, d’un périple en terre étrangère – pour créer. De ses aventures, il rapporte des scènes prises sur le vif, dans la rue, comme des portraits plus contemplatifs, sublimés par la lumière dorée des couchers de soleil. Et, lorsque l’être humain s’absente de ses images, c’est à la nature que Rémi Sourice chante ses louanges. Dans ses clichés, le sable se pare de nuances rousses, rappelant la douceur d’un soir d’été, les palmiers s’agitent dans une brise légère, tout comme le linge qui sèche, là, au grand air. Au loin, des pyramides nous emportent dans un passé mystérieux, la surface lisse d’un lac nous invite à une paisible contemplation et les montagnes, à distance, déchirent l’horizon, comme pour enclencher notre marche vers l’inconnu.