Sander Coers et la constance du souvenir

28 janvier 2022   •  
Écrit par Ana Corderot
Sander Coers et la constance du souvenir

« J’aime plonger le spectateur dans des mondes fantastiques, colorés et oniriques. Je cherche à dévoiler de la tendresse et de la tactilité. Travailler avec des techniques analogiques me permet de donner aux choses un aspect chaleureux, sécurisant et romantique » confie Sander Coers. Installé à Rotterdam depuis ses 18 ans, l’artiste s’est pris d’amour pour la photographie argentique au détour de ses soirées étudiantes. D’abord perçu comme un passe-temps, le médium est vite devenu un moyen pour lui de « travailler la notion de souvenir et sur la construction de [son] identité ». Dans sa dernière série Come home, il met en lumière le passage sensible à l’âge adulte d’un groupe d’hommes d’une vingtaine d’années, et montre comment les stéréotypes masculins ont influencé leurs comportements et expériences. S’inspirant des « échos de [sa] jeunesse », ses compositions s’imposent comme des instantanés empreints d’allégresse. Ici, les textures, les couleurs et les odeurs de nos étés vibrants s’incarnent dans le paysage et dans les corps illuminés, pour jamais ne s’effacer.

© Sander Coers© Sander Coers
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