Jeudi, c’est la fête des travailleur·ses. Nous leur accordons un hommage tout en image dans notre sélection Instagram de la semaine. Qu’iel soit journalier, employé·e de bureau, fonctionnaire, soignant·e ou vendeur·se dans les rues, chacun·e mérite de souffler, de respirer et de prendre une pause loin du brouhaha quotidien du labeur.
@chrisdacanha
Au Japon comme en Corée du Sud, Chris da Canha s’intéresse aux petites mains, aux travailleur·ses des rues, aux salarié·es pressé·es, aux pêcheur·ses. Il pose son regard sur leurs activités quotidiennes de manière furtive, mais toujours tendre, et s’attache à rendre compte de la beauté qui se cache derrière la besogne à travers des impressions sur du papier à calligraphie.
@120_gav_35
La personne qui se cache derrière le compte @120_gav_35 arpente les rues de Hong Kong et saisit leur essence. Les regards fatigués des commerçant·es, les cigarettes fumantes des livreur·ses et les rires des dockers partant en mer – toujours dans un monochrome granuleux – composent le journal d’une ville qui ne dort jamais.
@pomonadoobie
Paloma Dooley capture le travail qui s’invite dans la maisonnée. L’ordinateur s’installe à la table de la cuisine et côtoie le réfrigérateur. Le domicile privé, les pièces communes, jusqu’au jardin et à l’atelier d’artiste, se transforment en un écrin de réflexion et de créativité au service d’un métier donné.
@bnwmtl
Le photographe de rue Éric Boily nous embarque dans son quotidien canadien à travers des teintes monochromes, des instants figés de la routine des Montréalais·es. Il nous montre, par ses clichés, les détails auxquels nous faisons rarement attention et nous invite à ralentir notre rythme de vie expéditif pour savourer les petits moments.
@mr.lyrics989
L’artiste sous le pseudonyme de Mr. Lyrics explore différents mondes et exprime ouvertement sa liberté à travers ses collages. Ils matérialisent des personnes costumées en mouvement. Elles ne possèdent pas de tête et semblent être en plein élan vers la légèreté et la joie. L’esprit est ainsi délivré de la charge mentale de la société et peut vivre à son aise.