Un brin magicien, le photographe Stephen Orlando révèle l’invisible. Expert en light painting, il parvient à capturer les mouvements imperceptibles de violonistes glissant leur archer et met en lumière les ondulations de la musique. Il utilise des LED placées judicieusement et prend des photos en pose longue pour retranscrire les mouvements dans l’espace. Pas besoin de Photoshop, cette technique crée des motifs spectaculaires sans aucune retouche. Dans sa nouvelle série, l’artiste a travaillé sur le prélude de la suite n°1 pour violoncelle de Bach.
Le photographe anadien dit avoir été inspiré par le travail de Gjon Mili qui avait déjà fait une expérience similaire avec des violons en 1952. Dans une interview pour le site Colossal, Stephen Orlando explique: “Un mouvement relatif entre l’artiste et l’appareil photo doit exister pour que les traits de lumière bougent à travers le cadre. J’ai trouvé qu’il était plus simple de bouger mon appareil plutôt que l’artiste. Les LEDs sont programmées pour changer de couleurs afin d’exprimer l’écoulement du temps. La progression se fait de gauche à droite pour les photos du berimbau et du violon, et de haut en bas avec les images du violoncelle. Chaque photo est faite en une prise.”
En (sa)voir plus:
→ Toutes les photos de l’artiste sur sa page Facebook
→ Son compte Instagram
→ Retrouvez notre concours “Light painting” lancé en partenariat avec Huawei !
(via Colossal )