Terminé
Concours

Leica Oskar Barnack Award : douze finalistes engagés

Le 18 juin 2019, le jury du Leica Oskar Barnack Award a dévoilé les noms des douze finalistes. Des photographes internationaux interrogeant la relation entre homme et environnement.
21 juin 2019   •  
Écrit par Lou Tsatsas
Leica Oskar Barnack Award : douze finalistes engagés

Le 18 juin 2019, le jury du Leica Oskar Barnack Award a dévoilé les noms des douze finalistes. Des photographes internationaux interrogeant la relation entre homme et environnement.

Chaque année, le Leica Oskar Barnack Award, récompense un photographe professionnel, ainsi qu’un jeune auteur. Pour l’édition 2019, le concours avait invité les artistes à s’exprimer sur la relation entre l’Homme et son environnement. Le 18 juin 2019, le jury a délibéré et choisi douze finalistes : Mustafa Abdulaziz, Francesco Anselmi, Enayat Asadi, Mustafa Hassona, Nanna Heitman, Rafael Heygster, Tadas Kazakevicius, Michal Solarski, Tomas van Houtryve, Snezhana von Büdingen, Sebastian Wells, Johan Willner et Peo Olsson. Ces photographes auront la chance d’être projetés au Festival Voies Off d’Arles du 2 au 4 juillet 2019, et seront exposés au 25 septembre au 25 octobre à la Neue Schule für Fotografie à Berlin.

Des dilemmes complexes

Environnement, pauvreté, guerre et racines sont au cœur de cette édition du concours. Qu’ils s’intéressent aux enjeux écologiques ou sociétaux, les douze finalistes placent l’être humain au cœur de dilemmes complexes : que peut-on apprendre du passé ? Comment vivre en harmonie ? Un futur plus paisible est-il possible ?

C’est en découvrant une statistique alarmante, en 2011 que le photographe américain Mustafah Abdulaziz s’est lancé dans son projet Water : d’ici 2025, 3,4 milliards de personnes pourraient manquer d’eau. De la Chine à l’Afrique du Sud en passant par la Californie, l’auteur interroge chaque territoire sur son rapport à l’eau. Une série aussi belle que dramatique.

Établie entre la Russie et l’Allemagne, la photographe Nanna Heitmann s’est intéressée au fleuve Ienisseï, l’un des plus longs du monde. Inspirée par le mythe de Baba Yaga, une sorcière issue du folklore slave, elle remonte le cours de l’Histoire, faisant le portrait des habitants des rives, qu’elle croise sur son chemin. Dans le paysage sibérien, elle capture des âmes solitaires, et des décors mélancoliques.

Michal Solarski, né en Pologne, a grandi de l’autre côté du Rideau de fer. Dans sa série Rest Behind the Curtain, il documente les vestiges d’un passé soviétique, au cœur duquel le repos et les vacances faisaient partie du processus de production. En capturant les ruines de spas et hôtels aussi luxueux que vides, le photographe questionne les notions de plaisir et de liberté dans notre société contemporaine.

Avec I died 22 times, Rafael Heygster se penche sur un concept ambigu : quand et comment une guerre commence-t-elle ? Dans les champs de bataille des jeux vidéo, ou au cœur des salons dédiés aux armes, le photographe documente l’industrie du combat, tentant de comprendre à quel point la lutte est devenue un produit consommable.

© Mustafah Abdulaziz© Mustafah Abdulaziz

© Mustafah Abdulaziz

© Nanna Heitmann© Nanna Heitmann

© Nanna Heitmann

© Michal Solarski© Michal Solarski

© Michal Solarski

© Rafael Heygster© Rafael Heygster

© Rafael Heygster

© Francesco Anselmi© Sebastian Wells

© à g. Francesco Anselmi, à d. Sebastian Wells

© Tomas van Houtryve

© Tomas van Houtryve

© Johan Willner & Peo Olsson© Enayat Asadi

© à g. Johan Willner & Peo Olsson, à d. Enayat Asadi

© Mustafa Hassona

© Mustafa Hassona

© Snezhana von Büdingen© Tadas Kazakevicius

© à g. Snezhana von Büdingen, à d. Tadas Kazakevicius

Image d’ouverture : © Mustafah Abdulaziz

Le 34e appel à candidature pour le prix Roger Pic est ouvert !
Jalalabad, Afghanistan. Novembre 2010. Cette jeune fille qui doit rester anonyme, qui ne connaît pas son âge, vient d'arriver dans cet abri pour femmes, traumatisée avec son nouveau-né mourant. Elle a fui une belle-famille abusive, un mari violent, à qui elle avait été vendue par son père. Les talibans ont depuis interdit les abris pour femmes, seule porte de sortie pour beaucoup de victimes d’abus domestiques, pour éviter les crimes d’honneur. © Véronique de Viguerie, Cnap, prix Roger Pic 2025
En cours
Appel à candidature
Le 34e appel à candidature pour le prix Roger Pic est ouvert !
03.1130.11
Vous explorez le réel et l'humanité avec singularité ? La Scam vous invite à participer au 34ᵉ prix Roger Pic ! Faites reconnaître votre...
Nos derniers articles
Voir tous les articles
5 événements photo à découvrir ce week-end
© Boby
5 événements photo à découvrir ce week-end
Ça y est, le week-end est là. Si vous prévoyez une sortie culturelle, mais ne savez pas encore où aller, voici cinq événements...
Il y a 5 heures   •  
Écrit par Apolline Coëffet
Paris Photo 2025 : les incontournables de cette édition
3 of Cups, de la série This Happened To You, 2025 © Atong Atem, courtesy Mars Gallery
Paris Photo 2025 : les incontournables de cette édition
Pour son édition 2025, la foire internationale Paris Photo transforme une nouvelle fois le Grand Palais en boulevard incontournable du 8e...
14 novembre 2025   •  
Paris Photo 2025 : atteindre sa montagne intérieure avec Suwon Lee
© Suwon Lee, Pico Bolívar I, 2025 / Courtesy of Sorondo Projects
Paris Photo 2025 : atteindre sa montagne intérieure avec Suwon Lee
Présentée cette année par Sorondo Projects (Barcelone) à Paris Photo, la série The Sacred Mountain de Suwon Lee raconte une quête...
14 novembre 2025   •  
Écrit par Milena III
Yves Samuel : Objets en résistance
© Yves Samuel courtesy CLAIRbyKhan
Yves Samuel : Objets en résistance
Dix ans après les attentats perpétrés à Paris en novembre 2015, le photographe Yves Samuel publie aux Éditions Fisheye un livre tout en...
13 novembre 2025   •  
Écrit par Eric Karsenty