Personnalité incontournable de la photographie japonaise et internationale, Nobuyoshi Araki s’éprend du Polaroid dans les années 1990. L’utilisant quotidiennement, il documente de façon presque compulsive son environnement, avec désordre et poésie. Parmi la quantité considérable de tirages qu’il produit alors, on retrouve les motifs qui traversent l’ensemble de son œuvre tels que la fleur mais aussi le corps féminin, mis en scène de façon érotique, parfois même pornographique.
Depuis les années 2000, le collectionneur Stéphane André a accumulé près d’un millier de ces polaroids. En 2025, il en fait don au musée Guimet qui, jusqu’au 12 janvier 2026, les présente au public en respectant la même scénographie que celle élaborée par le donateur dans son appartement. Sous le nom de Polaraki, l’exposition prend ainsi des airs de cabinet de curiosités.