L’homme qui prend la mer

31 mars 2015   •  
Écrit par Fisheye Magazine
L'homme qui prend la mer
Photographe et surfeur, Ray Collins est passionné par le mouvement des vagues. C’est donc très logiquement qu’il en fait l’objet de ses observations et de son travail.

C’est en 2007 qu’il s’initie à la photographie: à l’époque, Ray Collins, surfeur australien, veut seulement capturer les prouesses de ses comparses sur les vagues. Puis progressivement, il prend conscience que la vague est finalement plus intéressante à observer. Elle est imprévisible, étourdissante. De plus Ray est daltonien. Et c’est les contrastes de lumière plus que les couleurs qui attirent son regard vers les courbes de l’océan. Voici comment il procède:

“Une expérience spirituelle”

Comme il l’explique dans cette vidéo, “il faut que l’océan soit un environnement familier pour effectuer ce genre de travail”. Car rien n’est le fruit du hasard, dans ces images. Il ne s’agit pas de prendre la première vague qui passe. La prise de vue et la composition sont réfléchies. Il faut être aussi soigneusement équipé et connaître les bons réflexes et les attitudes à adopter une fois dans l’eau.

Finalement, Ray Collins est presque un privilégié de la mer. Il l’a adoptée. Elle lui est familière. Ses photographies, méticuleuses, sont presque une autopsie de son élément. “La vague ne paraît pas liquide, au contraire. Elle est solide, structurée. C’est un mouvement qui interagit avec la lumière”. Bref, c’est une poésie.

 

(via This is colossal et Raycollinsphoto)
Illustration: capture d’écran extraite de la vidéo “Sea Stills” / © Ray Collins, 2014-2015

Explorez
Antoine Boissonot sur sa Loire intérieure
L'eau du fleuve parle à celui qui écoute © Antoine Boissonot
Antoine Boissonot sur sa Loire intérieure
Antoine Boissonot embarque sur la Loire à bord d’un canoë pour un voyage photographique introspectif. Se laissant porter sur l’eau...
07 mai 2025   •  
Écrit par Marie Baranger
Issei Suda, chroniqueur d’un Japon entre deux mondes
© Issei Suda
Issei Suda, chroniqueur d’un Japon entre deux mondes
Le Centre de la photographie de Mougins présente, jusqu'au 8 juin 2025, une exposition sur le photographe japonais iconique Issei Suda.
29 avril 2025   •  
Écrit par Costanza Spina
Stefan Dotter, dans le sillage des femmes de la mer
© Stefan Dotter
Stefan Dotter, dans le sillage des femmes de la mer
Photographe allemand installé à Tokyo, Stefan Dotter signe, avec Women of the Sea, une immersion sensible au cœur d’une tradition...
25 avril 2025   •  
Écrit par Cassandre Thomas
11 séries photographiques qui mettent le Brésil à l’honneur
© Alice Quaresma
11 séries photographiques qui mettent le Brésil à l’honneur
L’année 2025 est marquée par la saison France-Brésil. Ce programme a pour ambition de renforcer les liens entre les deux pays en nouant...
23 avril 2025   •  
Écrit par Fisheye Magazine
Nos derniers articles
Voir tous les articles
Les dessous de l'agence Stock Photo : un récit visuel du Québec
Deux jeunes Inuit pratique le chant de gorge devant leurs camarades. Campement d'Okpiapik. Nunavik, 1999 © Jean-François LeBlanc
Les dessous de l’agence Stock Photo : un récit visuel du Québec
Dans le livre Agence Stock Photo, Une histoire du photojournalisme au Québec, la photographe Sophie Bertrand et la directrice artistique...
Il y a 4 heures   •  
Écrit par Marie Baranger
Un regard brut sur l’exil récompensé par le Saltzman-Leibovitz Prize
© Zélie Hallosserie
Un regard brut sur l’exil récompensé par le Saltzman-Leibovitz Prize
À seulement 21 ans, Zélie Hallosserie remporte le premier Saltzman-Leibovitz Photography Prize pour The Game, un projet...
16 mai 2025   •  
Écrit par Fabrice Laroche
La MEP s’apprête à dévoiler sa rétrospective sur Marie-Laure de Decker
Vietnam, 1971 © Marie-Laure de Decker
La MEP s’apprête à dévoiler sa rétrospective sur Marie-Laure de Decker
Du 4 juin au 28 septembre 2025, la Maison européenne de la photographie rendra hommage au parcours de Marie-Laure de Decker au moyen...
16 mai 2025   •  
Écrit par Apolline Coëffet
Slave to Trends : le 93 selon Pooya Abbasian
© Pooya Abbasian, Neuf-Trois, 2024, impression sérigraphie sur verre de chantier
Slave to Trends : le 93 selon Pooya Abbasian
À travers Slave to Trends, un projet présenté en 2024 à la Fondation Fiminco, Pooya Abbasian explore les tensions entre esthétique...
16 mai 2025   •  
Écrit par Milena III