Dans un monde ultra connecté où tout converge vers l’action, la productivité et l’efficacité, les temps de repos se font de plus en plus rares et sont à chérir. C’est sur ce constat que se sont basés les organisateur·rice·s de Getxophoto pour la réalisation de leur 17e édition. Comme chaque année, le festival du Pays basque invite des artistes visuels et photographes du monde entier à participer en proposant leurs projets. Cette fois-ci, c’est autour de la notion de « Pause » que les auteurs devront travailler. « Qu’est-ce que cela signifie de ne rien faire ? Quel autre temps gagnons-nous lorsque nous sommes censés perdre du temps ? L’inactivité est-elle le nouveau luxe ? Et quel rôle les images jouent-elles ici ? » Voici, entre autres, des interrogations soulevées par l’appel à candidatures.
À l’issue de ce dernier, les finalistes seront désigné·e·s en tenant compte de critères artistiques, du développement conceptuel de l’œuvre soumise ainsi que de sa relation et de son adéquation avec le thème proposé. Le jury se compose d’Elisa Medde, rédactrice en chef de Foam Magazine, de Luis Juárez, rédacteur du magazine Balam, de Jon Uriarte, curateur digital de The Photographers’ Gallery et d’une nouvelle curatrice de Getxophoto, María Ptqk.
Modalités de participation ?
Pour rappel, le prix est ouvert à tous·tes les artistes âgé·e·s de plus de 18 ans, quelle que soit leur nationalité et toutes disciplines confondues : arts visuels, vidéographie, performances, art digital ou autres formes d’expression visuelle. Pour candidater, il vous faut créer un compte en ligne et y déposer, avant le 28 novembre, vos éléments de candidatures. Des frais de participation à hauteur de 20 euros vous seront demandés.
Les récompenses :
Après délibération, les finalistes seront annoncé·e·s autour de décembre 2022. Ces dernier·ère·s seront exposés au festival Getxophoto de juin 2023 qui présentera également des artistes visuels contemporains de renoms. Toutes et tous bénéficieront de 400 euros d’honoraires et de présentations dans la presse nationale et internationale. Le festival prendra en charge les frais de logement pendant la semaine d’ouverture ainsi qu’une aide pour le voyage.
Aquíninguén fala diso © Maider Jiménez