Fisheye vous donne la parole durant le confinement. Chaque semaine, découvrez des photos et son auteur(e). Ismaël Bazri, 26 ans, constitue un journal de bord avec ce qu’il a sous la main.
Peux-tu te présenter en quelques mots ?
Je m’appelle Ismaël Bazri, j’ai 26 ans et je suis photographe. Originaire de Valence, dans la Drôme, je vis à Paris depuis 2018. Passionné de photographie, d’art et de mode, j’ai été sélectionné en décembre pour entrer à l’école Kourtrajmé, dans la première promotion « art et image » ouverte par l’artiste JR en janvier 2020.
J’aime la couleur, la mise en scène, le soleil et la musique funk.
Comment vis-tu ton confinement ?
Je suis en bonne santé, et mes proches aussi. Je crois que, comme tout le monde, le plus difficile à vivre est la perte subite de vie sociale. J’ai cela dit découvert de bons côtés à me retrouver éloigné de la capitale, plus proche de ma famille. L’école continue de nous dispenser des cours en ligne, j’apprends donc chaque jour. Je n’ai pas à me plaindre.
Qu’as-tu appris sur ta pratique photo en cette étrange période ?
Dès le premier jour du confinement, j’ai décidé d’attaquer une série de photo qui me servirait de journal de bord.
Cette période étant surréaliste, j’ai travaillé cet aspect dans ma pratique photo. Je me débrouille avec ce que j’ai sous la main, je m’en contente et j’essaye d’être le plus inventif possible. L’impossibilité de développer mes pellicules m’a obligé à me réconcilier avec la photographie numérique.
Si tu devais être confiné avec un photographe, qui serait l’heureux/se élu ?
, mon modèle absolu ! Les couleurs saturées, la mise en scène, le surréalisme ambiant.
Et si le photographe doit être vivant alors ce serait Joel Meyerowitz. D’abord parce qu’il a l’air hyper cool, et puis parce que c’est un maître incontestable.
Quel est ton mantra favori, histoire de rester optimiste ?
Je n’ai pas de mantra, mais j’essaie de vivre au jour le jour, sans me prendre la tête. je m’adapte à la situation et j’essaie de la rendre meilleure ! Je crois au destin !
Un dernier mot ?
Réinventons-nous !
© Ismaël Bazri