Andrea Olga Mantovani, Laetitia Vançon et Joséphine Brueder remportent le concours Fisheye x La Gacilly 2018 à l’occasion de la 15e édition du festival. On vous dévoile leurs projets.
Pour cette quinzième édition, le Festival Photo La Gacilly et Fisheye invitaient à réfléchir sur les définitions du terme « empreintes ». Cette année, ce sont trois photographes qui ont retenu l’attention du jury parmi près de 450 dossiers reçus. On vous présente les travaux d’Andrea Olga Mantovani, Laetitia Vançon et Joséphine Brueder, prochainement exposées à La Gacilly.
Andrea Olga Mantovani
Géographe de formation, Andrea Olga Mantovani est depuis toujours sensible aux problématiques socio-environnementales. En juillet 2017, elle se rend dans la partie orientale de la Pologne, au cœur de la forêt de Bialowieza. Une des plus anciennes forêts d’Europe, pourtant confrontée à des phénomènes d’abattages. Durant trois mois, Andrea a tenté de montrer comment l’homme se dédouane de sa propre empreinte, dans la neutralité. Un témoignage environnemental qui pousse à la réflexion philosophique.
© Andrea Olga Mantovani
Laetitia Vançon
À l’origine de la série de Laetitia Vançon At the end of the day, il y a l’ouvrage de Kevin Mc Neil, The Stornoway Way décrivant le climat hostile de l’île écossaise Lewis et le quotidien des jeunes habitants. « La carte postale résiste-t-elle à la réalité ? », durant deux ans, la photographe toulousaine tente de répondre à cette interrogation en explorant les îles des Hébrides extérieures, situées au nord de l’Écosse. Elle y rencontre des jeunes qui peinent à « s’épanouir de manière durable ». Un portrait poignant, où l’environnement laisse une puissante empreinte sur une communauté.
© Laetitia Vançon
Joséphine Brueder
Derrière l’objectif de Joséphine Brueder, l’Ouest des États-Unis. La photographe porte un nouveau regard sur ces lieux que l’on ne connaît que trop bien. Dans ses images, les habitants et les objets résonnent avec le paysage, et « s’y fondent ou s’en détachent ». Quelle est la place de l’humain dans nos environnements ? Un carnet visuel graphique et coloré où la frontière entre l’homme et la nature tend à s’effacer.
© Joséphine Brueder