Clément Osé raconte un voyage aux quatre coins du monde et Tarina Tommiska photographie pour combattre l’anxiété. Voici deux photographes inspirés par la notion de solitude.
Tarina Tommiska
« Enfant solitaire, j’ai appris à faire des images pour lutter contre l’anxiété et la solitude. Aujourd’hui, je suis photographe professionnelle, mais ce média demeure une forme de thérapie », confie la jeune Tarina Tommiska, profondément inspirée par les gens et les couleurs. Très souvent, cette Finlandaise de 25 ans visualise l’image avant de la réaliser. « Quand je prends mon boîtier, je recherche la photo qui correspond à celle que j’ai dans la tête, précise-t-elle. Je suis persuadée que tout le monde est digne d’une image. Je remarque toujours des traits personnels intéressants dans chacun de mes modèles. » Parmi eux, on retrouve, entre autres, son meilleur ami, installé en Islande.
© Tarina Tommiska
Clément Osé
Durant un an, Clément Osé a voyagé depuis Perreux-sur-Marne à Oulan Bator. « L’itinéraire parcouru par voie terrestre uniquement (stop, train, bus, bateau, marche à pied) comprenait l’Europe de l’Est, les États baltes, la Russie, la Mongolie, le Nord Ouest de la Chine, l’Asie centrale, l’Iran, la Turquie et les Balkans », explique le photographe de 28 ans. Textes et images émanent de ce voyage solitaire qu’il présente à travers plusieurs thématiques : solitudes, refuges, révolutions, grâce. « J’écris pour digérer ce qui arrive et partager ce que je trouve en termes d’enseignement, d’émotion, de rire ou encore de poésie », précise-t-il. Un périple à retrouver durant le festival de l’image de Saint-Valery-en-Caux et le Grand Bivouac, à Albertville.
© Clément Osé