Dorothée Nowak recherche ses origines jusqu’en Pologne, et Guillaume Flandre explique comment survivre à New York. Voici les coups de cœur de la semaine.
Dorothée Nowak
Dorothée Nowak, 36 ans, a toujours été intéressée par ses origines, et notamment par les histoires de ses grands-parents. « Je n’ai pas connu Teresa, ma grand-mère paternelle qui est décédée lorsque j’avais 2 ans. Elle est venue de Pologne jusqu’en France avant la Seconde Guerre mondiale. J’ai entendu des histoires, mais jamais rien de très concret », explique Dorothée. En décembre 2016, la photographe entreprend un voyage en Pologne et en France, sur les traces de sa famille. « La série Tell me her story because war is only the half of it assemble les portraits des membres de ma famille, des lieux visités en décembre dernier et les archives de la collection de mon père. J’ai créé un aller-retour entre le passé et le présent », confie-t-elle. Dorothée Nowak signe avec Tell me her story because war is only the half of it constitue un voyage familial, entre mémoire et histoire.
© Dorothée Nowak
Guillaume Flandre
Il y a dix ans, Guillaume Flandre a vécu à New York. Depuis, il y retourne tous les ans. « Cette ville est en mutation constante et en fait donc un sujet fascinant. Un dynamisme évident se ressent dans les rues. On y croise des personnes de toute forme, couleur, origine, qui ont un point en commun: ils essayent de survivre, au jour le jour », confie le photographe, très inspiré par la Grosse Pomme. Avec sa série Don’t Panyc, il partage ses idées : « la seule façon de survivre à New York ? Ne pas paniquer, accepter le chaos et devenir partie intégrante de cette machine organique et imparfaite ».
© Guillaume Flandre
Image d’ouverture © Guillaume Flandre