Sujets insolites ou tendances, faites un break avec notre curiosité de la semaine. L’artiste visuel Paul Hoi publie chaque semaine, sur Instagram, de nouvelles créations 3D. Des œuvres aussi fabuleuses que terrifiantes.
« J’ai commencé à m’intéresser à la 3D parce que je souhaitais créer des paysages imaginaires. J’ai finalement avancé sur un chemin sinueux, guidé par d’autres sources d’intérêt : la science-fiction, le design d’intérieur, et l’architecture »
, confie Paul Hoi. Photographe expérimental d’origine américaine, l’auteur s’est dernièrement lancé dans la production numérique. Une manière pour lui d’étancher sa soif de découvertes. « Je voyage dès que possible. J’ai passé beaucoup de temps à arpenter le monde avec mon boîtier, et je crois que ces excursions ont complètement transformé mon vocabulaire photographique », précise-t-il.
L’artiste publie, sur Instagram, un journal visuel fantastique. Villes fantomatiques, voyages spatiaux, et mises en scènes théâtrales s’y succèdent, invitant le regardeur à s’immerger dans un monde aussi merveilleux que dystopique. Au cœur de ses créations, la nature apparaît çà et là, contrôlée par l’homme, et les gratte-ciel gigantesques camouflent l’horizon. « Je m’inspire de ce que je vois autour de moi. L’architecture me fascine, c’est une sorte d’indication de notre relation à notre environnement », ajoute Paul Hoi.
Un astronaute perdu dans un décor abstrait, des chaînes montagneuses de synthèse, des flammes devenues nuages… Dans les designs du photographe, le monde sauvage, et sa splendeur originelle ont été remplacés par des inventions humaines. Face à ces simulations, le doute émerge. Observons-nous un univers onirique, façonné par l’Homme pour rendre hommage aux merveilles de notre planète ? Ou bien avons-nous voyagé dans un futur cauchemardesque, face aux dernières reproductions terrestres existantes ? Sans apporter de réponse, l’auteur poursuit ses exercices de style et propose, chaque semaine sur son compte, un nouveau récit post-apocalyptique.
© Paul Hoi