Le projet Murs de l’Atlantique de Julie Hascoët balaie du regard le territoire breton, et propose un dialogue visuel entre deux phénomènes : les restes du Mur de l’Atlantique — d’anciens blockhaus et bunkers — qui occupent le littoral de manière lourde et permanente; et les free parties — ces fêtes clandestines organisées par des amateurs de techno — qui apparaissent spontanément dans les campagnes et sur les côtes, et disparaissent aussitôt. Nous vous le présentions une première fois en avril 2015. Battre la campagne est un nouveau volet de ce travail, repéré par la galerie émergente du festival La Gacilly en 2016 puis accroché dans notre galerie lors des Rencontres d’Arles.