« Tumblr a été mon “éveil sexuel” à la photographie, grâce à des artistes comme Kyle Thompson et Leif Podhajsky. Peu de temps après, j’ai reçu un Canon 500D pour mes 14 ans, et j’ai commencé à jouer avec Photoshop », se souvient Tom Nicholas Lewis. Aujourd’hui installé à Melbourne, l’auteur s’inspire des banlieues qui l’entourent pour bâtir un univers surréaliste où tout semble légèrement dénoter. « Je suis inspiré par les mondes étranges qui germent dans mon esprit, peuplé d’humains vêtus d’habits fous sortant leurs pistolets pastel dans des zones urbaines étranges », commente-t-il. Ballons enflammés, glitchs corporels, jardins trop ordonnés… Dans ses images, Tom Nicholas Lewis capte l’inattendu, la touche d’insolite qui fait germer le chaos. Des terrains de basket multicolores aux modèles anonymes, leurs visages recouverts par de longs cheveux, chacune de ses créations s’impose comme l’introduction d’une aventure palpitante. Des péripéties au cœur desquelles on erre, dans une délicieuse quête de sens, parmi l’absurdité visuelle perpétuelle.
© Tom Nicholas Lewis