Portraits floraux, silhouettes fantasmagoriques, collages surréalistes… Empruntant à l’esthétique mode, Alexander Massek fait de ses œuvres des compositions hybrides où se marient images, peintures et découpages. Plutôt introverti, c’est grâce à son boîtier que l’artiste a appris à se lier aux autres. Un outil lui permettant de cadrer le monde, de sublimer des instants comme des espaces. « J’ai commencé à shooter avec un iPhone en 2012 avant d’adopter un vieux réflexe trouvé dans un des placards de ma maison. En publiant mes créations sur Instagram et Tumblr j’ai découvert une merveilleuse manière de me connecter à d’autres créateurs et créatrices », se souvient-il. Partageant aujourd’hui son quotidien entre commandes et projets personnels, Alexander Massek s’attache avant tout à révéler les nuances du monde. Le rouge vif d’une allée japonaise, les teintes froides d’une grande avenue, les joues rose bonbon d’une modèle, ou celui plus pâle des cerisiers en fleurs… Au fil des clichés, c’est une véritable mélodie visuelle qui résonne au rythme de ses pas. Une plongée au cœur des palettes de peintres et dessinateurs dont Alexander Massek admire le travail – Francis Bacon, Jean-Michel Basquiat, Vincent Van Gogh, Kay Nielsen ou encore Yoshitaka Amano.
© Alexander Massek