Pour sa première exposition à la CAN Gallery d’Athènes, Alexis Vasilikos présente Here Is All There Is, une sélection d’images qu’il a réalisé entre 2005 et 2015. Photographe très productifs, les photographies exposées sont en quelque sorte les survivantes d’un vaste travail d’éditing. C’est justement ce qui démarque Alexis : l’editing est une part fondamentale du travail de ce photographe qui créé de manière compulsive.
Ce qu’il aime dans la photographie, c’est la qualité de la photo en elle-même, indépendamment de ce qu’elle nous évoque. Sa démarche s’apparente à une forme de méditation dont l’objectif n’est pas de raconter une histoire, mais de guider nos esprits à l’endroit où pourrait naître cette histoire. Par ce qu’il nous montre, il suggère d’autres significations en mélangeant l’ordinaire à l’extraordinaire.
Alexis Vasilikos, qui est né et a grandi à Athènes, n’a jamais quitté son pays, la Grèce. C’est au cours de ses années d’études au lycée qu’il s’intéresse à la photographie, devenue son métier depuis déjà vingt ans. « Je vais dehors et je me promène. Je m’inspire de mon environnement, puis j’en fais un mélange avec de l’amour et mes sentiments », déclare-t-il en guise de démarche artistique. Il n’aime pas capturer des choses en particulier. Ce qu’il cherche, c’est être là au bon moment. « D’une certaine manière, il n’y a qu’un seul thème qui m’intéresse, c’est la vie en elle-même car elle est unique. Je peux dire que mon travail est autobiographique dans le sens où il reflète ma vision de la vie. Je suppose que c’est ça mon thème favori, c’est vivre. »