Pierre Estérie
“Compétitions, marques, muscles, frime, sensationnalisme… Aujourd’hui le surf croule sous un flot d’images aseptisées. La version libre et sensible de ce sport semble en sommeil. L’océan lui même, trop aléatoire, hostile et dangereux, est recopié, au calme, dans des parcs aquatiques de plusieurs mètres carrés, offrant un décor artificiel aux complexes hôteliers. Cette série n’est que le point de départ d’un projet plus conséquent à travers lequel je compte aborder l’industrie du surf et du tourisme, les problèmes environnementaux que l’on rencontre sur les plages, le localisme et l’urbanisme des villes côtières.”