Inspirée par l’art naïf de Pologne, de Russie ou encore du Mexique, la photographe Sanja Marusic, installée à Amsterdam, peint sur le monde des formes colorées. Puisant dans sa propre expérience – son histoire d’amour, la maternité, son statut de femme – elle réalise des portraits vibrants, où peinture, paysages et corps fusionnent. « J’adore donner l’impression au regardeur qu’il s’échappe de son quotidien en observant mon travail. C’est pour cela que celui-ci est si surréaliste », nous confiait-elle, lors d’une interview, il y a quelques mois. Dans le monde qu’elle bâtit, les silhouettes nues se parent de teintes étranges, et apposent sur leur environnement un filtre intense. Une manière unique de transformer l’humain en être hybride, libre et polymorphe. Mais qui se cache derrière ces mises en scène délirantes ? Découvrez Sanja Marusic à travers son portrait chinois !
Si tu étais…
Une de tes images ?
Je suis toutes mes images à la fois, puisqu’elles sont toutes des autoportraits.
Un sujet rêvé ?
La maternité.
Une émotion ?
Aujourd’hui, j’opterais pour une sensation de joie, et d’énergie.
Un lieu à photographier ?
Les montagnes arc-en-ciel au Pérou.
Un compte Instagram ?
Un personnage ?
Un barbapapa qui change sans cesse de forme et de couleur, pour aller avec son environnement.
Un penseur et sa citation ?
« Penser trop est une maladie »
, de Fyodor Dostoyevsky.
Un film ?
Ghost World
, de Terry Zwigoff.
Un morceau de musique ?
de Toverberg.
Un vêtement ?
Une longue robe à fleurs !
Une anecdote ?
Alors que je posais nue dans un désert, une personne à vélo m’a lancé des pierres !
Une légende ?
Une qui parlerait d’une créature étrange et mystérieuse vivant dans le désert…
© Sanja Marusic