Biennale de l’Image Tangible : de retour pour une troisième édition !

Biennale de l’Image Tangible : de retour pour une troisième édition !
© Amir Chasson / Courtesy of Biennale de l'image Tangible

© Nicolas Deville / Courtesy of Biennale de l'image Tangible
© Nicolas Deville / Courtesy of Biennale de l’image Tangible

© Karin Fisslthaler / Courtesy of Biennale de l'image Tangible
© Karin Fisslthaler / Courtesy of Biennale de l’image Tangible

La Biennale de l’Image Tangible s’installe sur Paris pour une troisième édition. Du 1er novembre au 16 décembre 2023, plusieurs expositions prennent place tout en cherchant à s’émanciper d’un usage classique du médium photographique.

Connue pour toujours être à la recherche de nouveaux supports, de techniques hybrides ou d’un nouveau rapport à la réalité, la Biennale de l’Images Tangible est de retour ! Une troisième édition qui ne déroge pas aux deux précédentes en voulant aller toujours plus loin dans l’utilisation du médium photographique. C’est du 1e novembre jusqu’au 16 décembre que se tiendra l’évènement dans divers quartiers de Paris, dont le Marais.

Une exposition principale, pensée par les organisateurices de la Biennale de l’Image Tangible, réunit 16 artistes au 24 BEAUBOURG. Erwin Würm, Amir Chasson, Cyriak, Frédérique Daubal, Sandrine de Pas ou encore Roman Singer – et l’ensemble des artistes – ont travaillé autour des thèmes du cynisme, de l’humour et de la désinvolture. Hétérotia propose des œuvres détournées, déconstruites, reconstruites ou falsifiées qui portent des idées photographiques innovantes, et abordent les notions de genres, d’identité, de sexualité, de consommation et d’un point de vue plus large : de notre place dans le monde.
Les témoignages des artistes se font soit loufoques, soit sous forme de reportage comme le travail de Tadao Cern. Alors que Rachel Joode, Anne de Vries, ou encore Letha Wilson s’amusent à déconstruire notre perception de l’espace tant physique que mental. De leur côté, Manon Pretto, Oli Serenson, Marie Serruya usent de la technologie pour créer des univers où l’artificialité de leur pièce déforme la réalité. Tandis que le Lingfey Guan part dans une exploration cynique saupoudrée d’une touche kitch du fétichisme et de l‘érotisme asiatique. Un projet qui côtoie celui de Philippe Katerine. Connu pour sa musique et ses performances filmographiques, l’artiste expose une partie de sa dernière série Le Mignonisme. Des travaux qui interpellent et qui incitent à voir le côté léger des choses.

Tout autour de la Biennale

La Biennale de l’Image Tangible organise, courant novembre, neuf expositions satellites dans les lieux et galeries partenaires de l’évènement situé·es dans l’Est et le Centre parisien. Ce sont quarante artistes sélectionné·es par un jury de professionnel·les du monde de l’art, de l’image et de la photo qui présentent leur travail à la suite d’un appel à projets (février-mai 2023). Des expositions qui peuvent se retrouver à la Galerie Plateforme, la Galerie Charlot, la Galerie Olivier Waltman, la Galerie DATA, la Galerie Nocte, Julio artist-run space, Floréal Belleville, l’AHAH ou encore la Galerie Plateforme.
En parallèle de ces actualités, un projet d’artiste investit l’espace public dans le cadre de Projet In Situ. Pour cette édition, la Mairie du 20ème et la Mairie de Paris, en partenariat avec Clear Chanel, laissent place libre à une œuvre liée au détournement de l’image photographique, une installation qui s’installe, à l’instar des expositions satellites, dans l’Est et le Centre parisien permettant à chacun·e d’en profiter au quotidien.

© Amir Chasson / Courtesy of Biennale de l'image Tangible
© Amir Chasson / Courtesy of Biennale de l’image Tangible
© Philippe Katerine / Courtesy of Biennale de l'image Tangible
© Philippe Katerine / Courtesy of Biennale de l’image Tangible
© Roman Signer / Courtesy of Biennale de l'image Tangible
© Roman Signer / Courtesy of Biennale de l’image Tangible
© Lenka Glisnikova / Courtesy of Biennale de l'image Tangible
© Lenka Glisnikova / Courtesy of Biennale de l’image Tangible

© Rachel De Joode / Courtesy of Biennale de l'image Tangible
© Rachel De Joode / Courtesy of Biennale de l’image Tangible

© Lingfei Guan / Courtesy of Biennale de l'image Tangible
© Lingfei Guan / Courtesy of Biennale de l’image Tangible
© Frédérique Daubal / Courtesy of Biennale de l'image Tangible
© Frédérique Daubal / Courtesy of Biennale de l’image Tangible

© Laure Winants / Courtesy of Biennale de l'image Tangible
© Laure Winants / Courtesy of Biennale de l’image Tangible

Explorez
Wes Anderson à la Cinémathèque : quand le cinéma devient photographie
Kara Hayward dans Moonrise Kingdom (2012), image tirée du film © DR
Wes Anderson à la Cinémathèque : quand le cinéma devient photographie
L'univers de Wes Anderson s'apparente à une galerie d'images où chaque plan pourrait figurer dans une exposition. Cela tombe à pic : du...
22 février 2025   •  
Écrit par Cassandre Thomas
Javier Ruiz au rythme de Chungking
© Javier Ruiz
Javier Ruiz au rythme de Chungking
Avec sa série Hong Kong, Javier Ruiz dresse le portrait d’une ville faite d’oxymores. Naviguant à travers le Chungking Mansions et les...
21 février 2025   •  
Écrit par Marie Baranger
Juno Calypso : palais paranoïaque
© Juno Calypso. What to Do With a Million Years ? « Subterranean Kitchen »
Juno Calypso : palais paranoïaque
Dans sa série What to Do With a Million Years ? , la photographe britannique Juno Calypso investit un abri antiatomique extravagant non...
20 février 2025   •  
Écrit par Marie Baranger
La sélection Instagram #494 : explosion de nuances
© Maria Louceiro / Instagram
La sélection Instagram #494 : explosion de nuances
Les artistes de notre sélection Instagram de la semaine s’approprient la couleur. En hommage aux beaux jours qui reviennent doucement...
18 février 2025   •  
Écrit par Marie Baranger
Nos derniers articles
Voir tous les articles
Wes Anderson à la Cinémathèque : quand le cinéma devient photographie
Kara Hayward dans Moonrise Kingdom (2012), image tirée du film © DR
Wes Anderson à la Cinémathèque : quand le cinéma devient photographie
L'univers de Wes Anderson s'apparente à une galerie d'images où chaque plan pourrait figurer dans une exposition. Cela tombe à pic : du...
22 février 2025   •  
Écrit par Cassandre Thomas
A Lost Place : Aletheia Casey évoque le traumatisme des feux australiens
© Aletheia Casey
A Lost Place : Aletheia Casey évoque le traumatisme des feux australiens
À travers A Lost Place, Aletheia Casey matérialise des souvenirs traumatiques avec émotion. Résultant de cinq années de travail...
21 février 2025   •  
Écrit par Apolline Coëffet
Javier Ruiz au rythme de Chungking
© Javier Ruiz
Javier Ruiz au rythme de Chungking
Avec sa série Hong Kong, Javier Ruiz dresse le portrait d’une ville faite d’oxymores. Naviguant à travers le Chungking Mansions et les...
21 février 2025   •  
Écrit par Marie Baranger
Karim Kal : paysages nocturnes de la Haute Kabylie
© Karim Kal
Karim Kal : paysages nocturnes de la Haute Kabylie
Le photographe franco-algérien Karim Kal a remporté le prix HCB 2023 pour son projet Haute Kabylie. Son exposition Mons Ferratus sera...
20 février 2025   •  
Écrit par Costanza Spina