© Ana Stewart
Fisheye prend le large et passe 5 jours à Rio de Janeiro pour FotoRio, un festival de photo qui s’installe dans toute la ville. Milton Guran, le directeur de l’événement, sera notre guide au cours de ce périple.
Alors déjà, on ne s’enflamme pas sur les conditions de travail privilégiées d’une certaine journaliste de la rédaction, car le mois de juillet, c’est l’hiver au Brésil et il fait presque frais le soir. Voilà, il fallait que ce soit dit. Et on n’est pas non plus là pour faire du tourisme. La preuve ? Je n’ai même pas encore mis les pieds à Copacabana, je n’ai aperçu que de très loin le Pain de Sucre et le Christ rédempteur. Maintenant que les choses sont mises au clair, rentrons dans le vif du sujet. FotoRio est un festival qui a plus d’une dizaine d’années, mais Milton nous avoue que même lui n’arrive pas à comprendre comment le festival s’organise ! Les dates, les financements, les partenariats, tout semble très compliqué à mettre en place, mais je vous raconterai tout ça plus en détails dans le prochain numéro de Fisheye.
Pour les premières visites d’expo, nous nous sommes rendus dans trois des nombreux centres culturels privés de Rio. Après la visite d’expos très classiques – Sabine Weiss, Charlotte Rampling, Jacques-Henri Lartigue… –, nous pénétrons dans un très beau lieu : le centre culturel de la justice fédérale. Et l’endroit chargé d’histoire révèle de belles surprises, comme les portraits Meninas de Rio de la Brésilienne Ana Stewart, les lignes épurées des terrains de foot de Rogério Reis et Fernado Bueno et le Mur de la douleur de Peter Lucas sur les victimes par homicide dans la ville de Rio.
Aujourd’hui, au programme : rencontre à la galerie Tempo dans le quartier de Copacabana, visites d’ateliers, rencontres avec un collectif d’art vidéo et de photographes de l’État du Rio Grande do Norte. Et enfin vernissage de l’exposition Desmame, du collectif Café com Gelo dans un ancien théâtre. J.L.
www.fotorio.fot.br (en portugais pour le moment, mais en anglais dans quelques jours !)