Découvrez le troisième épisode de Focus, notre nouveau rendez-vous hebdomadaire ! À la croisée de la vidéo et du podcast, ce format immersif donne la parole à vos photographes préféré·e·s. Installez-vous confortablement et plongez cette fois-ci dans l’univers de Camille Gharbi.
Vous le savez, au sein de la rédaction Fisheye, on aime autant les photos que leurs récits ! Alors, on a imaginé un nouvel objet multimédia, et aujourd’hui, on lance le troisième épisode de la série. Nous avons conçu ce format inédit, mêlant son et image, et c’est Alex Liebert, une spécialiste en matière de film photographique, qui les réalise. Les artistes se dévoilent et partagent avec nous quelques anecdotes ! Dans ce nouveau numéro, Camille Gharbi succède à Corentin Fohlen et Pixy Liao. Architecte de formation, la photographe française nous avait marqué·e·s il y a déjà trois ans, avec sa série poignante Preuves d’amour, publiée dans Fisheye #34.
« C’est un projet qui parle de féminicides conjugaux (…) Il est né d’un questionnement que j’avais, bien en amont, sur les violences au sein du couple et leurs représentations : comment travailler sur un sujet aussi violent et aussi difficile à représenter – dans le sens où l’on voit beaucoup d’images de communication, de prévention, des images un peu choc de femmes battues, et malgré tout, il n’y a rien qui change », déclare Camille Gharbi. Désirant prendre le contrepied des campagnes de sensibilisation habituelles, l’artiste a choisi d’aborder ce sujet complexe par le biais d’objets. Ceux du quotidien, du banal, qui malgré tout tuent chaque année des compagnes, des femmes, des copines. Minimalistes, presque aseptisées, les images prennent toute leur importance au contact des légendes, regroupant les noms des victimes. Un travail remarquablement pensé, dont la photographe nous parle avec émotion.
(Re)découvrez, dans ce troisième épisode de Focus, ce projet marquant !