Fonāna : l’Arabie Saoudite racontée par huit femmes

22 janvier 2024   •  
Écrit par Costanza Spina
Fonāna : l’Arabie Saoudite racontée par huit femmes
© Sarah Abu Abdallah
© Jowhara Al Saud
© Sara Alghesheyan
À lire aussi
Les disparitions programmées de Nouf Aljowaysir
© Nouf Aljowaysir
Les disparitions programmées de Nouf Aljowaysir
Originaire d’Arabie saoudite et établie à New York, Nouf Aljowaysir se définit comme une…
12 octobre 2023   •  
Écrit par Cassandre Thomas
Hoda Afshar sur les îles où le vent tourmente les esprits
Hoda Afshar sur les îles où le vent tourmente les esprits
Avec Speak The Wind, publié par les Éditions Mack Books, la photographe iranienne Hoda Afshar nous amène sur des îles reculées, au large…
19 août 2021   •  
Écrit par Finley Cutts
La première édition de la bourse Daniele Tamagni récompense Fatma Fahmy
La première édition de la bourse Daniele Tamagni récompense Fatma Fahmy
La photographe égyptienne Fatma Fahmy remporte la bourse Daniele Tamagni grâce à sa série Once there was a tram. Un récit photographique…
26 novembre 2019   •  
Écrit par Lou Tsatsas

Jusqu’au 14 février, l’exposition Fonāna (فنانة) au musée Foam, présente les perspectives uniques de huit artistes contemporaines d’Arabie Saoudite, racontant leur pays de façon intimiste.

Le musée de la photographie d’Amsterdam, le Foam, présente l’exposition Fonāna (فنانة), qui signifie « artiste féminine » en arabe. Un parcours qui plonge dans l’univers de huit artistes féminines contemporaines du Royaume d’Arabie Saoudite, capturant leurs perspectives uniques, à la fois sociales et intimes, de la vie au sein du pays. Fonāna est une fenêtre sur un pays qui, selon les normes occidentales, est souvent considéré comme conservateur et perçu comme fermé aux étranger·ères. Fonāna sert de plateforme pour les femmes artistes d’Arabie Saoudite qui offrent à un public international un aperçu de leurs perspectives artistiques en naviguant dans les multiples facettes de la société saoudienne. À travers leurs œuvres, elles expriment leurs préoccupations personnelles et explorent leurs idéaux. Parmi les artistes exposées, le travail de Sarah Abu Abdallah se démarque. Par sa démarche, qui suit les codes du journal intime, elle explore les conditions socioculturelles de l’Arabie saoudite. Abu Abdullah analyse le paysage changeant du Royaume, qui est devenu une allégorie hétérotopique dans son travail.

© Sarah Abu Abdallah

Les sous-textes de la vie quotidienne

Sarah Abu Abdullah travaille en suivant un mode diariste, où les activités banales, les espaces publics partagés et l’architecture de la maison sont transformés en sujets de narration, à travers lesquels elle étudie les sous-textes de la vie quotidienne. Les sujets abordés n’ont pas de liens de prime abord, mais de cette logique abstraite surgissent des sous-textes et des significations nouvelles. Travaillant dans les domaines de la vidéo, de la peinture et des installations, elle s’intéresse à la création d’associations entre le poétique et l’absurde. Au cœur de son œuvre, des dialogues constants avec ses ami·es, sa famille et sa communauté. Comme le rappelle Amal Khalaf dans l’ouvrage monographique In a long time, for the first time, « le travail d’Abu Abdallah propose une méditation sur notre présent saturé de médias, et la tension entre nos personnalités virtuelles et nos expériences réelles vécues. Influencé par les flux de données et d’images en ligne ainsi que par la culture pop dans le Golfe, l’artiste livre une réflexion intime sur les angoisses d’un présent hyperconnecté. »

© Sarah Abu Abdallah
© Maha Malluh
Explorez
Emilio Azevedo : En ligne de mire
Rondônia (Comment je suis tombé amoureux d’une ligne), 2023 © Emilio Azevedo
Emilio Azevedo : En ligne de mire
Présentée dans le cadre du festival PhotoSaintGermain et au musée du Quai Branly, l'exposition Rondônia. Comment je suis tombé amoureux...
Il y a 11 heures   •  
Écrit par Milena III
À la MEP, Tyler Mitchell joue avec les codes du portrait formel
The root of all that lives, 2020 © Tyler Mitchell. Courtesy de l'artiste et de la Galerie Gagosian
À la MEP, Tyler Mitchell joue avec les codes du portrait formel
Jusqu’au 25 janvier 2026, la Maison européenne de la photographie présente la première exposition personnelle de Tyler Mitchell en...
19 novembre 2025   •  
Écrit par Apolline Coëffet
Au musée des Arts décoratifs, Guénaëlle de Carbonnières exhume la mémoire
© Guénaëlle de Carbonnières
Au musée des Arts décoratifs, Guénaëlle de Carbonnières exhume la mémoire
Jusqu’au 1er février 2026, le musée des Arts décoratifs de Paris vous invite à découvrir Dans le creux des images. Cette exposition...
19 novembre 2025   •  
Écrit par Apolline Coëffet
La sélection Instagram #533 : au pays des mots
© Simon Phumin / Instagram
La sélection Instagram #533 : au pays des mots
Les artistes de notre sélection Instagram de la semaine se plongent dans les livres et les univers composés de mots. Ouvrages, magazines...
18 novembre 2025   •  
Écrit par Marie Baranger
Nos derniers articles
Voir tous les articles
Jonathan Bertin : l'impressionnisme au-delà des frontières
Silhouette urbaine, Séoul Impressionism © Jonathan Bertin
Jonathan Bertin : l’impressionnisme au-delà des frontières
Jusqu’au 20 décembre 2025, Jonathan Bertin présente, à la Galerie Porte B, un dialogue délicat entre sa Normandie natale et Séoul, ville...
Il y a 6 heures   •  
Écrit par Marie Baranger
Emilio Azevedo : En ligne de mire
Rondônia (Comment je suis tombé amoureux d’une ligne), 2023 © Emilio Azevedo
Emilio Azevedo : En ligne de mire
Présentée dans le cadre du festival PhotoSaintGermain et au musée du Quai Branly, l'exposition Rondônia. Comment je suis tombé amoureux...
Il y a 11 heures   •  
Écrit par Milena III
À la MEP, Tyler Mitchell joue avec les codes du portrait formel
The root of all that lives, 2020 © Tyler Mitchell. Courtesy de l'artiste et de la Galerie Gagosian
À la MEP, Tyler Mitchell joue avec les codes du portrait formel
Jusqu’au 25 janvier 2026, la Maison européenne de la photographie présente la première exposition personnelle de Tyler Mitchell en...
19 novembre 2025   •  
Écrit par Apolline Coëffet
Au musée des Arts décoratifs, Guénaëlle de Carbonnières exhume la mémoire
© Guénaëlle de Carbonnières
Au musée des Arts décoratifs, Guénaëlle de Carbonnières exhume la mémoire
Jusqu’au 1er février 2026, le musée des Arts décoratifs de Paris vous invite à découvrir Dans le creux des images. Cette exposition...
19 novembre 2025   •  
Écrit par Apolline Coëffet